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10 juillet 2010 6 10 /07 /juillet /2010 14:39

Actes des Saints de juillet

Réunis, classés et enrichis 
de  commentaires et d’observations

D’APRES DES DOCUMENTS LATINS, GRECS ET D’AUTRES PEUPLES

EN PRÉSERVANT L’EXPRESSION PRIMITIVE DES ANCIENS AUTEURS

PAR JEAN BAPTISTE SOLLERIUS

JEAN PINIUS

PIERRE BOSCHIUS

PRÊTRES THÉOLOGIENS DE LA SOCIÉTÉ DE JÉSUS

 

TOME VI

 où sont contenus le 25 , le 26, le 27 et le 28 juillet

avec un traité préliminaire historico-chronologique

Sur la liturgie mozarabe

PAR JEAN PINIUS

 

 

IHS

Anvers

Chez Jacques Du Moulin

1729

 

Passion tirée de notre manuscrit de Fulda sur parchemin assez ancien

Rédigée par un auteur anonyme

 

Chapitre  I

 

Le saint est envoyé convertir les foules, il est livré au roi Dagnus, il convertit Nicéa & Aquilina

 

Au nom de Jésus Christ. En ce temps-là sous le règne de Dagnus dans la cité de Samos vint d’une île un homme de la race des Cynocéphales et il lui fut indiqué par Dieu qu’il fût baptisé du saint baptême dont Notre Seigneur Jésus Christ donna de son temps l’exemple. Ceci lui fut révélé : nombre de générations croiront grâce à toi à Notre Seigneur Jésus-Christ et seront appelées fils du Dieu vivant . Or le saint lui-même étant en prière, voici qu’une nuée descendit du ciel et brilla au-dessus de lui et il vint du ciel une voix qui disait : « Serviteur élu de Dieu,  voici que tu as reçu le baptême au nom du Seigneur et de la sainte Trinité. » Et le saint entré en Syrie priait ainsi : « Gloire à toi, Dieu, qui convertis les ignorants et les amènes à la voie de la vérité, qui changes les langues des bêtes et leur donnes la langue des hommes. » Et entrant dans la cité il priait ainsi : « Seigneur qui as créé Adam et lui as donné la science pour qu’il reconnaisse la voie de la vérité, permets à moi aussi, ton serviteur, d’instruire ce peuple qui s’est fourvoyé dans l’erreur. »

2.  Et pendant sa prière, une femme sortit de la ville pour aller adorer les idoles. Voyant le saint, elle trembla et son visage fut changé en lui voyant le corps d’un homme, mais la tête d’un chien. Elle courut à la ville en criant : « Venez et voyez ce que nul n’a pu voir jusqu’ici. » Et des foules de gens sortirent et virent le saint debout et priant à côté d’une église. Et voyant derrière lui tout ce peuple, il priait en ces termes : « Seigneur Dieu tout puissant, accorde-moi qu’ils croient par moi à ton saint nom. » Et tenant en main son bâton ferré, il le planta en terre et dit : « Seigneur mon Dieu, fais que mon bâton fleurisse, qu’il ait de bonnes branches et de belles feuilles, de même qu’à Cana en Galilée, tu as changé l’eau en vin. »  Or beaucoup, voyant que ce bâton fleurissait, crurent en lui, au nombre de dix-huit mille hommes de cette cité et ils furent baptisés de sa main. 

3. Le roi Dagnus l’ayant appris envoya deux cents soldats pour le lui amener. Mais les soldats le voyant craignirent de l’approcher et il en envoya deux cents autres. En venant vers lui, les soldats le virent debout et en prière et eux-mêmes commencèrent à prier avec lui. Achevant sa prière, il se leva et les soldats lui dirent : « Seigneur, le roi désire te voir ». Et il répondit : « Si je le veux, je viendrai, sinon, je ne viendrai pas ; cependant j’irai avec vous. » Quand il fut entré en présence de Dagnus, le roi, voyant qu’il était grand, tomba aussitôt du siège où il se tenait. Enfin se relevant et s’asseyant à son tribunal, il l’interrogea ainsi : « Qui es-tu ? D’où es-tu ? Quel est ton nom ? » Saint Christophe répondit : « Depuis ma naissance on m’a appelé Reprobus, mais depuis mon saint baptême, je m’appelle Christophe, c’est-à-dire Porte-Christ.» Le roi lui dit : « Tête de chien, coquin, tu ne sacrifies pas à mes grands dieux ? »

4. Saint Christophe lui répondit ainsi : « C’est à bon droit que tu t’appelles Dagnus, parce que tu es associé à la mort et à ton père le diable. Or les dieux auxquels tu me dis de sacrifier sont inexistants. Ils ont des yeux et ils ne voient pas, ils ont des oreilles et ils n’entendent pas, et ils ne peuvent aider ceux qui les adorent parce qu’ils sont en or, en argent et en bois. Périssent des dieux qui n’ont fait ni le ciel ni la terre ! Toi comme un idiot tu les adores. Si seulement tu m’écoutais et si tu adorais le maître qui a fait le ciel et la terre! Lui peut te délivrer du feu et te remettre tes péchés. »  Le roi se disait dans son cœur : « Comment pourrais-je venir à bout de cet individu qui a été élevé chez les bêtes sauvages si je ne trouve pas divers supplices ? » Et le roi ordonna de le mettre en prison. Et voici que ses quatre cents soldats se présentèrent à Dagnus et jetèrent tous leurs armes à ses pieds, disant : « Nous aussi nous croyons au Dieu de saint Christophe et nous l’adorons. » Et le roi dit : « Est-ce que vous êtes ensorcelés aussi pour vouloir le suivre ? Mais venez donc et adorez mes dieux et je vous procurerai  de grands honneurs. »

5. Les soldats lui dirent : « Que ton or et ton argent se perdent avec toi ; nous, nous sommes baptisés une fois pour toutes et nous croyons à la sainte Trinité. » Alors le roi irrité ordonna de les décapiter. Eux de leur côté pour l’amour de saint Christophe subirent le martyre. Alors le roi ordonna de faire venir deux belles filles, Nicéa & Aquilina, et de les enfermer dans la prison en compagnie de saint Christophe. Il leur promit de l’or, de l’argent et des pierres précieuses pour qu’elles l’amènent à pécher avec elles et à sacrifier aux idoles. Mais entrées auprès du Serviteur de Dieu, elles virent son visage comme une flamme de feu et tombèrent face contre terre de la troisième à la sixième heure. Quand le saint eut achevé sa prière, il leur dit : « Levez-vous, mes filles, ne craignez pas.  Celui qui vous a envoyées à moi aura à subir le jugement de Dieu. » Il les interrogeait, disant : « Quel est votre métier ? » Elles répondirent : « Prie pour nous, Serviteur de Dieu, pour que le Seigneur nous remette nos péchés. Notre métier est la prostitution. Et ce que nous gagnions au moyen de notre corps nous servait à  donner aux pauvres, à vêtir ceux qui étaient nus, à racheter les captifs et à rassasier les affamés.»

6. Saint Christophe leur dit : « Reniez donc Jupiter et Apollon et toutes vos idoles, unissez-vous à moi dans la prière et j’espère que mon Dieu vous remettra vos péchés.» Elles lui répondirent : « Prie pour nous, parce que nous croyons en ton Dieu et que nous souffrirons le martyre avec toi. » Le jour suivant, le roi les fit sortir de la prison et invoquer son dieu. Elles lui répondirent : « Si seulement tu nous écoutais et adorais le Seigneur Dieu de saint Christophe ! » Le roi répondit à Nicéa et Aquilina : « Est-ce que vous aussi, vous êtes ensorcelées par ce sorcier au point que vous reniez mes grands dieux ? Songez à votre beauté et sacrifiez à mes dieux : si vous ne le voulez pas, je vous ferai périr dans la douleur et disparaître de la face de la terre. » Elles lui répondirent : « Si tu veux que nous sacrifiions à tes dieux, ordonne que l’on nettoie toutes les places et fais annoncer par le crieur public que tout le monde se rassemble au temple, parce que Nicéa et Aquilina vont sacrifier aux dieux. »

7. Alors se rassembla une grande foule et le roi dit au peuple : « Nicéa et Aquilina vont sacrifier aux dieux. » Et en allant au temple, elles regardaient vers la prison où était enfermé saint Christophe et criaient à haute voix : « Prie pour nous, Serviteur de Dieu, afin que Dieu nous délivre de ces idoles-ci. » Et quand elles furent entrées dans le temple, elles crièrent : « Dieux des païens, écoutez-nous. »  Quand elles l’eurent dit trois fois, ils étaient restés sans voix. Et elles disaient au peuple : « Est-ce que par hasard ils dorment et n’entendent pas ?  Ou sont-ils occupés à quelque chose et n’ont-ils pas le temps ? » Alors Nicéa détacha sa ceinture et la passa au cou de Jupiter, elles tirèrent toutes deux, le firent tomber en avant face contre terre et le foulèrent en morceaux. Elles firent de même à Apollon et dirent : « Si vous êtes des dieux, levez-vous et aidez-vous ». Mais apprenant que Nicéa et Aquilina avaient piétiné ses dieux, le roi Dagnus vint et leur dit : « Je vous avais demandé de sacrifier à mes dieux, pas de les briser. » Elles lui répondirent : « Nous avons brisé des pierres. Tes dieux sont tout bêtement capables d’être brisés par des femmes. »

8. Le roi leur répondit : « Puisque vous avez cru à ce sorcier et que vous avez frappé mes dieux, je vous ferai périr pour que Christophe voie votre fin et sacrifie à mes dieux. » Et le roi ordonna que l’on mît des chaînes de fer aux mains et aux pieds d’Aquilina, qu’on la suspendît et qu’une grosse pierre fût accrochée à ses pieds de sorte que ses membres fussent arrachés. Mais elle levant les yeux voyait saint Christophe en prière et criait vers lui : « Serviteur de Dieu,  prie pour moi, car au nom de ton Dieu, je reçois ma couronne en tout bien, dans l’Esprit saint. » Ensuite elle entendit une grande voix qui disait : « Reçois ta couronne, entre dans la grâce de ton Dieu. » Et Nicéa la vit et pria en ces termes : « Dieu de saint Christophe, ne me sépare pas de ma sœur, mais daigne me couronner avec elle. » Et le roi fit venir Nicéa en sa présence et lui dit : « Tu persévères à ce point dans ta stupidité ? Ecoute-moi et sacrifie à mes dieux pour ne pas subir aussi les tortures qu’a subies ta sœur. »

 

Chapitre II.

 

Le martyre des deux filles,  les tourments et la mort du saint, le tyran puni par la perte de ses yeux, et guéri de la cécité, son édit en faveur des chrétiens.

 

9. Nicéa répondit :  « Tes tortures sont une douceur pour moi, et la mort que tu m’infliges est pour moi la vie éternelle. » Alors le roi ordonna de lui lier les mains et les pieds et de lui arracher une dent après l’autre afin que la douleur  l’empêchât de répondre. Mais elle criait plus fort et disait : « Je ne crains pas tes tortures, j’ai pour protecteur un saint qui peut me délivrer de tes mains. » Mais le roi irrité ordonna de quérir beaucoup de bois, d’en faire un immense bûcher et de l’y brûler. Elle se tenait au milieu des flammes et clamait : « Seigneur, toi qui as envoyé ton ange dans la fournaise des trois enfants et les a délivrés de la flamme du feu, libère-moi aussi de ce feu pour faire rougir de confusion ce tyran. » Alors ses mains et ses pieds furent délivrés et elle se tenait au milieu du feu et la flamme devint comme une rosée qui descend du ciel.  Le tyran, voyant qu’il ne pouvait lui faire aucun mal, ordonna de lui couper la tête et elle obtint sa couronne en laissant un grand témoignage.

10. Une foule considérable assistait à leur glorieuse passion, parce qu’elles triomphaient du tyran et crut au Dieu de saint Christophe et tout le peuple criait : « Il est grand, le Dieu des chrétiens ! »  Le roi irrité se disait en son cœur : « Si je ne fais pas disparaître de la face de la terre ce sorcier, il va attirer à lui tout le monde pour que tous croient en lui. » Et le roi le fit venir en sa présence et dit : « Tête de chien, fléau, tu ne sacrifies pas à mes dieux ? Jusqu’à quand t’en tiendras-tu à ta croyance ?  Et combien de temps pourrai-je te supporter ?  Sacrifieras-tu ou non ? »  Il lui répondit : « Je veux que tu sois amené à la vraie foi pour que tu abandonnes le mal et que tu adores mon Christ, qui a pouvoir sur ta vie et ta mort. » Et le roi lui dit : « Tu es si borné dans ta sottise ? Et combien de temps pourrai-je te supporter ? » Saint Christophe lui dit en réponse : « Moi, je ne suis pas stupide, je suis le serviteur de mon Seigneur Jésus Christ, mais toi, tu es stupide et fou de ne pas confesser notre Seigneur Jésus Christ, mais de professer ton père Satan.» Le roi irrité ordonna de lui lier les mains et les pieds, de le frapper de verges de fer et de mettre sur sa tête un casque de métal chauffé au feu. Alors trois des consuls lui dirent : «Bienheureux, Dagnus, si tu n’étais pas né, puisque tu as infligé par tes ordres de tels tourments au Serviteur de Dieu.» Le roi irrité ordonna de leur couper la tête.

11.  Alors saint Christophe lui dit : « Si tu peux continuer de me tourmenter, fais-le, roi stupide, moi, j’aurai la vie éternelle et tes tortures me sont plus douces qu’un rayon de miel. »  Alors le roi fit faire un banc de fer à sa mesure. Et des ouvriers vinrent et prirent ses mesures qui étaient de douze coudées. Il fut fait selon l’ordre du roi et ils le placèrent au milieu de la cité, il ordonna d’y attacher Christophe, d’allumer du feu dessous et de répandre quarante jarres d’huile sur lui. Le Saint de Dieu lui répondit du milieu du feu en disant : « Voilà les tourments que tu m’infliges au nom de tes croyances honteuses et pour tes dieux. Je t’ai dit une fois pour toutes que je ne crains pas tes tortures ni ta colère. » Quand il eut dit cela du milieu des flammes, ce banc devint comme de la cire. Le roi approchant et voyant saint Christophe au milieu du feu debout et en prière, (et sa face était comme une rose fraîche), le roi donc en le voyant, tomba de peur, face contre terre, de la première à la neuvième heure.

12. Quand il se fut relevé, il dit à saint Christophe : « Bête nuisible, tu ne te satisfais pas des péchés des âmes que tu as entraînées dans l’erreur et que tu as empêchées de sacrifier aux dieux, mais tu as tiré à toi tout mon peuple ? » Saint Christophe lui dit : « Désormais beaucoup d’âmes vont croire par moi  en notre Seigneur Jésus Christ, et toi aussi. » Le roi blasphéma et dit à saint Christophe : « Est-ce que tu veux m’amener aussi à tes pratiques de sorcellerie ? » Et le roi fort irrité dit à saint Christophe : « Que mes dieux  me fassent à moi comme à toi et qu’ils me le rendent si demain à cette heure, je ne t’ai pas fait perdre la vie et devenir un exemple pour tout un chacun. »

Le lendemain, il fit amener saint Christophe et quand il fut devant lui, il lui dit : « Sacrifie aux dieux  maintenant et écoute-moi bien pour ne pas périr dans de nombreux tourments. » Saint Christophe dit : « J’ai renoncé à tes dieux parce que j’ai la foi que j’ai reçue dans le baptême. »

13. Alors le roi fit amener un grand tronc convenant à sa taille et le fit dresser devant le palais. Il convoqua des soldats et fit attacher le serviteur de Dieu Christophe au bois. Et les soldats venant selon l’ordre du roi  lui envoyèrent des flèches trois par trois afin que le serviteur de Dieu fût tué plus vite. Et le roi dit : « Voyons si son Seigneur peut venir et le délivrer de mes mains et de ces flèches. » Et ils lui lancèrent des flèches de la première à la douzième heure et le roi stupide pensait que toutes les flèches étaient fichées dans son corps. Mais les flèches étaient détournées par le vent à gauche et à droite et aucune n’atteignit son corps. Et après le coucher du soleil, le roi  ordonna de l’emmener attaché et de le garder, pour éviter qu’il ne fût détaché nuitamment par les chrétiens .  Car une grande foule attendait de recueillir son corps.

14. Le lendemain, le roi dit : « Allons et voyons ce scélérat. » Et allant à lui, il dit : « Où est ton Dieu ? Qu’il vienne et te libère de mes mains et de ces flèches. » Aussitôt l’une des flèches jaillit et entra dans l’œil du roi et l’aveugla. Saint Christophe dit :  « Je te le dis, tyran stupide, si tu  m’en crois : demain, à la huitième heure, je reçois ma couronne en tout bien. Et Dieu a daigné me révéler ceci : Beaucoup de chrétiens viennent et prennent mon corps et le déposent dans un lieu de prière. Toi, vas à ce lieu et fais de la boue avec mon sang au nom de notre Seigneur Jésus Christ et pose-la sur ton œil et tu seras guéri. » Et alors approcha  pour le saint de Dieu l’heure de son couronnement. Il ouvrit la bouche et pria : 

15. « Seigneur mon  Dieu, qui m’as tiré de l’erreur et m’as amené à la connaissance que j’ai, accorde-moi ce que je te demande et qu’au lieu où ils auront posé mon corps, n’entrent ni la grêle, ni les flammes, ni la faim , ni l’épidémie.  Dans cette ville et dans ces lieux , s’il s’y trouve des sorciers et des possédés du démon, s’ils viennent et prient de tout leur cœur, et pour ton nom me nomment dans leurs prières, qu’ils soient sauvés. » Et il lui  vint une voix du ciel disant : « Christophe, mon serviteur, là où est ton corps et là où il n’est pas, s’ils ont fait mémoire de ton nom dans leur prière, quoi qu’ils aient demandé, ils l’obtiendront et seront sauvés. » Accomplissant son martyre parfait, il fut couronné au mois de juillet, le huitième jour avant les kalendes d’août [le 25 juillet ].

Le nombre des hommes qui ont cru au nom de Jésus Christ par saint Christophe s’élève à quarante-huit mille et cent onze âmes. Le lendemain, le roi dit : « Allons et voyons où ils l’ont mis. » Et se rendant en ce lieu, il s’écria : « Christophe, serviteur de Dieu, montre-moi la puissance de ton Dieu afin que moi aussi je croie en lui. » Et il prit de la terre de l’endroit où  le saint avait reçu la mort avec un peu de son sang et il le posa sur son œil au nom du Dieu de Christophe et dans l’heure même ses yeux s’ouvrirent. Alors le roi cria à haute voix : « Gloire à toi, Dieu des Chrétiens, qui exauces ceux qui te craignent. Quant à moi, dès aujourd’hui, je publierai mon décret dans tout le peuple et en toute langue : « Quiconque aura blasphémé le Dieu des Chrétiens, qu’il soit frappé par le glaive. » Saint Christophe instaura cette prière : « Seigneur Jésus, accorde une bonne récompense à ceux qui écrivent et à ceux qui lisent ma passion, toi qui règnes avec le Père et le Saint Esprit dans les siècles des siècles. Amen. »

 

 

Traduction de Michel Wiedemann

Bordeaux , le 10 juillet 2010

 

 

 

 

 

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Published by Aristarque - dans Mythologie