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1 novembre 2022 2 01 /11 /novembre /2022 09:00

Autres publications scientifiques

 

Illustration du livre

 

 

23. " Sur quelques livres illustrés de photographies au XIXème siècle."

in Les Cahiers de la Photographie , N°6, pp. 27-35, 2ème trimestre 1982 .

( Etude des rapports entre le texte et l'image. )

 

24. "Petit complément au catalogue des dessins de Sébastien Bourdon" in Nouvelles de l'Estampe, N° 178, octobre-novembre 2001, p. 61-65.

 

25. " La gravure dans le  livre. "

in La photographie et le livre. Essai collectif. Analyse de leurs rapports multiformes. Nature de la photographie. Statut du livre sous la direction de Michelle Debat. Trans Photographic Press, Paris, 2003, p. 18-33.

( L'évolution des techniques de gravure employées dans l'illustration du livre et leur survie après la découverte de la photographie.)

 

26. "Un recueil de gravures de poissons d'Adrien Collaert, Piscium vivæ icones",  paru dans "L'Animal au XVIIe siècle", Actes de la première journée d'études (21 novembre 2001 du Centre de recherches sur le XVIIe siècle européen (1600-1700), Université Michel de Montaigne-Bordeaux III, Charles Mazouer, (éd.), collection Biblio 17, N°146, Gunter Narr Verlag, Tübingen, 2003, p.119-157 .

 

27. “Girafes, éléphants, rhinocéros et dromadaires d’après Adrien Collaert dans les broderies de goût chinois du château Favorite à Rastatt (pays de Bade)” in Nouvelles de l’Estampe, mai-juin 2009, n° 224, p. 8-21.

 

28. « Le portrait de l’auteur, contribution à la médiatisation du littéraire aux XVIIe et XVIIIe siècles », in Florence Boulerie (éd.), La Médiatisation du littéraire dans l'Europe des XVIIe et XVIIIe siècles, Tübingen, Narr Verlag, "Biblio 17", 2013, p. 233-262.

 

29. « Les hommes illustres de Plutarque à nos jours, à propos d’une collection de François Séraphin Delpech », par Michel Wiedemann et Pierre Coudroy de Lille, in Revue française d’histoire du livre, n° 138, nouvelle série, 2017, p. 121-152.

 

 

 

Recherches  sur l'imaginaire

 

 

30."Le carnaval de Bâle" in Eidolon, Cahiers du LAPRIL (Laboratoire pluridisciplinaire de recherches sur l'imagination littéraire), Université de Bordeaux III, supplément au N°13, octobre 1980, 11 p.

 

31. " Du bon usage des licornes . "

Communication du 12 mars 1998 au colloque "Littérature et médecine " du LAPRIL, in Eidôlon, Cahiers du laboratoire pluridisciplinaire de recherches sur l'imaginaire appliquées à la littérature, L.A.P.R.I.L., N° 50 juillet 1997, (L.A.P.R.I.L.), Université de Bordeaux III, articles recueillis par Jean-Louis Cabanès. ISSN 02425300; ISBN: 2-903440-50-6, aux pp. 83-95.

 

32. " Les lièvres cornus. Fortune d’une famille d’animaux imaginaires chez Al Qazwini, Rabelais, Mathurin Régnier, La Fontaine, Flaubert, Gesner, Aldrovandi, Buffon, Adrien Collaert, Jan van Kessel et dans la langue commune", in Garona, Cahier du CECAES n°16, p.167-197.

 

33. " La licorne en héraldique, en onomastique et en numismatique. "

Communication faite le 17 mai 1998 au cercle Bertrand Andrieu de la Société Archéologique de Bordeaux, parue in Revue Archéologique de Bordeaux, tome LXXXIX, année 1998, pp. 292-300.

 

34. "Les animaux emblématiques de l' Iconologie de César Ripa traduite par Jean Baudoin", dans Figures de l'art, revue d'esthétique , Publications de l'Université de Pau , N°8 , 2003-2004, 431 p. , aux pp. 71-99 .

 

35. "La version agenaise de la légende des sept dormants" in Garona N° 18, 2007, p. 5-42, suivi de  “ Sources et résurgences de la légende des sept dormants “ , recueil de 12 textes réunis par Michel Wiedemann et traduits du syriaque et de l’arabe par divers auteurs, du grec et du latin par Michel Wiedemann, aux pages 43-88 du même numéro.

 

36. "De l’Orient à l’Occident, les variations du couple de la femme et de la licorne", communication à la journée d’études CLARE –ERCIF du jeudi 29 novembre 2013 à la MSHA, parue sous le titre  « La femme et la licorne », in L’Imaginaire au féminin : du liminal à l’animal, sous la direction de Marie-Lise Paoli, Eidôlon, N° 122, 2e trimestrre 2018, Presses universitaires de Bordeaux, p. 271 -308.

 

37. « L’enfant Jésus et la lecture dans la sainte famille, évolution d’un modèle imaginaire », communication à la journée d’études du 9 avril 2014 du séminaire doctoral interdisciplinaire de Bordeaux-Montaigne organisé à la MSHA par Florence Boulerie et Cristina Panzera.. A paraître.

 

38. Wiedemann Michel, « Saint Christophe, passeur de profession » in Antolin Pascale, Schmitt Arnaud, Barrett Susan, Veyret Paul,( dir.), La figure du passeur, Transmission et mobilité culturelles dans les mondes anglophones, Pessac, Maison des sciences de l’homme d’Aquitaine, 2014, p. 43-64.

 

 

 

Autres publications

 

39. "Jean Brieu, restaurateur de maquettes de navires, entretien avec Michel Wiedemann", in Le Festin, Revue des patrimoines, des paysages et de la création en Aquitaine, N° 35-36, automne 2000, p. 191-196.

 

40. « Les armes de la ville de Bordeaux, une girouette politique », in Revue Phaéton, 2017, p. 181-203. Editions Phaéton, Bordeaux, ISSN 2430-5421.

 

41. « Les formes de la lettre », in Revue Phaéton, 2022, p. 35-49 , Éditions Phaéton, Bordeaux, ISSN 2430-5421.

 

Publications sur la gravure

 

 

42. "La gravure sur bois aujourd'hui "

Catalogue de l'exposition présentée au Musée de Cognac du 21 mars au 16 avril 1990, puis au château Margaut de Talence du 7 au 31 mars 1991. Bordeaux, L'Estampe d'Aquitaine, 8 p. ill.

 

43. "Avis liminaire " à Acrobaties, série d'eaux-fortes de Francis Hungler, in Les Nouvelles de l'Estampe, revue du comité national de la gravure française , N° 114 , décembre 1990, pp. 58-59 .

 

44. "Itinéraire d'un graveur "

in Eric ROBERT-AYMÉ, Gravures. Catalogue de l'exposition du Musée Denon de Chalon sur Saône , septembre-novembre 1992, pp. 7-10 .

 

45. " Graveurs d'aujourd'hui : Gérard Trignac ",

in Les Nouvelles de l'Estampe, revue du Comité National de la Gravure Française, N° 127, mars 1993, pp. 40-43 .

 

46. " Vues sur la mer . Gravures XVIe-XVIIIe siècle. Collections aquitaines."

Exposition au Musée des Beaux-Arts de Rouen, 15 juin-15 septembre 1999. Catalogue par Michel Wiedemann, 16 p., ill.

 

47. " Préface " à Pierre SANCHEZ & Xavier SEYDOUX, Charles HEYMAN 1881-1915, Catalogue raisonné de l'œuvre gravé. Paris, L'Echelle de Jacob, mars 2000.

 

48. " Léo Drouyn en aquafortiste " et "L'eau-forte " p. 85-92 in Léo Drouyn aquafortiste. A la découverte d'un trésor de plaques en cuivre. Catalogue de l'exposition aux Archives départementales de la Gironde avec le soutien de la fondation d'entreprises "Léo Drouyn ", Bordeaux, 9 décembre 2003-6 février 2004. 

 

49. "Les menus plaisirs de l'estampe ou la collection de gravures vers 1700" in "L'Année 1700 " , Actes du colloque de centre de recherches sur le XVIIe siècle européen (1600-1700), Biblio 17, N°154, Tübingen, Gunter Narr Verlag, 2004 , aux pp. 291-318.

 

50. Catalogue de l'exposition itinérante montrée au prieuré de Saint-Loubès (Gironde) en juillet 2007 et au moulin de Piis à Bassanne (Gironde) en septembre 2007: Mémoire et imaginaire,  Léo Drouyn, Paulette Expert, Paul Leuquet, Gérard Trignac.

 

51. « Gravures », aux pages 79-88 de Collection particulière, Bordeaux, Le Festin, avril 2009, sur l’ensemble de vues gravées de Bordeaux offert par le professeur Robert Coustet au musée des Beaux Arts de cette ville.

 

52. « Brève histoire de la gravure sur bois » in Bois de fil, bois de bout, la gravure sur bois, Catalogue de l’exposition tenue au Musée des Avelines à Saint-Cloud du 21 novembre au 20 décembre 2009., commissaire Emmanuelle Le Bail, directrice du musée des Avelines.

 

53. « Tombeau pour Marc Dautry 1930-2009 » in Revue française d’histoire du livre, N° 130, 2009, pp. 247-273.

 

54. Révision de Villet Jeffrey M., The Complete Prints of Maxime Lalanne , catalogue raisonné lithographs and etchings (3rd ed. expanded), Jeffrey M.Villet, edited by Michel Wiedemann, Washington, D.C. , 2010, 421 p. ill.

 

55. « Estampes, monotypes et pastels de Gérard Jan » in Nouvelles de l’Estampe, N° 244, 2013 , p. 32-36.

 

56. Catalogue des estampes de Marc Dautry,  (Nïmes 1930-Montauban 2008) par Suzanne Dautry et Michel Wiedemann, éditions AB, 2013, imprimerie Messages à Toulouse. 259 p. ill. n & b.

 

57. « Un ex-libris gravé à emblèmes » sur l’ex-libris du P. Placide de Sainte Hélène, géographe du Roi (1648-1734), in L’ex-libris français, bulletin de l’association française pour la connaissance de l’ex-libris, 76ème année, N° 269, automne - hiver 2014, p. 570-571.

 

58. « Existe-t-il une gravure de marine ? », in Phaéton, revue à parution annuelle, 2020, p. 186-198.

 

59. « Les dessins du voyage en Espagne de Christophe Weiditz, (Strasbourg, vers 1498-Augsbourg 1559) » ,  in Phaéton, revue à parution annuelle, 2021, p. 83-94.

 

60. André Bongibault, Catalogue raisonné, œuvre gravé , 1961-2020 , par Michel Wiedemann,
Édition de l’Estampe de Chaville, 40 rue de la Passerelle, 92370 Chaville,  134 p. ill. coul. ISBN 978-2-9583413-0-5

 

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Published by Aristarque
1 novembre 2022 2 01 /11 /novembre /2022 08:55

mail : michel.wiedemann67@orange.fr

 

 

 

Curriculum vitæ

 

— Né le 26 septembre 1947 à Strasbourg .

— Etudes au lycée Fustel de Coulanges à Strasbourg jusqu'en Khâgne, 1955-1968.

— Maîtrise de stylistique du français moderne, dir. Mlle Monique Parent :

" L'expression du temps dans  Anabase de Saint John Perse" soutenue

à l'université de Strasbourg II en octobre 1969.

— Agrégé de lettres classiques en 1970 , 35ème sur 105.

— Stagiaire à l'Ecole Normale Protestante de Garçons de Strasbourg,1970-71.

— Professeur du contingent aux cours par correspondance de l'Ecole militaire de Strasbourg.

— Assistant de grammaire et philologie française à l'université de Bordeaux III de 1972 à 1986.

— Maître de conférence en langue et littérature françaises à dater du 1er octobre 1986 à l' UFR de Lettres de l'université Michel de Montaigne-Bordeaux III,  à la retraite depuis le 27 septembre 2012.

 

Ouvrages de philologie

 

 

1. Le thème du sang dans les tragédies de Corneille et de Racine, étude sémantique et stylistique. Thèse de troisième cycle sous la direction de Mlle Monique Parent  432 p. dactylographiée et reproduite en 20 ex. Soutenue le 12 octobre 1980 à l'université de Strabourg II, devant un jury présidé par M. Vernois , rapporteur Mlle Parent, assesseurs MM. Goichot et Hoffmann, mention très bien .

 

2. "Types Bordelais, Monologues et Chansons" d'Ulysse Despaux, réédition accompagnée d'une introduction, d'une étude linguistique et d'un lexique par Michel Wiedemann. Numéro spécial de Garona, Cahiers du CECAES de l'université de Bordeaux III, N° 8, mars 1992, 94 p. Editions de la Maison des Sciences de l'Homme d'Aquitaine .

Ouvrage couronné par le prix du marquis de Lagrange, décerné en 1992 par l'Académie de Sciences, Belles Lettres et Arts de Bordeaux à un ouvrage concernant la linguistique des provinces méridionales.

 

3. Théories et pratiques de la traduction, XVIIe-XVIIIe siècles, actes de la journée d’études du 22 février 2008, organisée au Musée d’Aquitaine par le Centre de recherches sur l’Europe classique du LAPRIL,  Michel Wiedemann ed. Tübingen, Gunter Narr Verlag, 2009, coll. Biblio 17,  157 p.

 

Compte-rendu in Romanische Forschungen, 124-2012, p. 140-142 par Andreas Gipper, Mainz.

 

 

Articles de linguistique et de sémiologie

 

 

4. " Jakobson en photographie ? ou de la transposition du schéma de R. Jakobson en photographie"

in Les Cahiers de la Photographie, N°2, pp. 64-70 , 2ème trimestre 1981 .

 

5. " La planche-contact et sa préhistoire. "

in Les Cahiers de la Photographie, N° 10, pp.77-82, 2ème trimestre 1982 .

(Elaboration de l'invention et de ses dénominations.)

 

6. " Le vocabulaire de la photographie. "

in Cahiers de Lexicologie , 1983, 2ème livraison, N°43, pp. 85-116 .

(Etude des familles des mots héliographie, daguerréotype, et photographie.)

 

7. " Recherches sur la constitution du vocabulaire de la photographie. "

Communication au colloque du CELEX : Approches méthodologiques du lexique , Paris, E.N.S. Boulevard Jourdan, 25-26 novembre 1983, publiée in  Cahiers de Lexicologie, 1984, 2ème livraison, N°45, pp. 73-80 .

 

8. " L'évolution de la traduction d'après quelques traductions des Bucoliques de Virgile. "

Conférence donnée le 24 janvier 1984 au Centre Interdisciplinaire de Méthodologie de l'université de Bordeaux III, publiée in Truchements, Cahier N°1, 1985, pp. 13-28.

 

9. "Les problèmes de la traduction du nom propre d'après les traductions françaises des Bucoliques de Virgile. "

Conférence donnée le 6 mars 1984 au Centre Interdisciplinaire de Méthodologie de l'université de Bordeaux III, publiée in Truchements, Cahier N°1, 1985, pp. 46-58.

 

10. " L'imaginaire de la réforme de l'orthographe française aux XIXème et XXème siècles. "

in Eidôlon, Cahiers du laboratoire pluridisciplinaire de recherches sur l'imagination littéraire, Université de Bordeaux III, N°26, sous-titré Fantasmographie, octobre 1985, pp. 101-150, supplément amovible . Republié sur http://symposium.over-blog.com

 

11. " Le gascon et les régionalismes dans l'œuvre de François Mauriac. "

in Présence de François Mauriac , Actes du colloque organisé à Bordeaux pour le centenaire de François Mauriac (10-12 octobre 1985) Presses Universitaires de Bordeaux , 1986, pp. 99-108 .

 

12. " Enquête sur les régionalismes du Sud-Ouest. "

Communication du 2 décembre 1985 aux journées de travail sur les régionalismes du français, publiée in L'ethnotexte du GRECO 9-C.N.R.S., décembre 1986, N°7, pp. 11-14.

 

13. " Lexique des régionalismes des œuvres romanesques et théâtrales de François Mauriac. "

in Mélanges  de littérature comparée et de littérature française offerts à Simon Jeune, Bordeaux, Société des Bibliophiles de Guyenne, 1990, pp. 371-384.

 

14. Contribution à la partie lexicographique de " Paroles de dockers : lexique des manutentions portuaires dans le port de Bordeaux à l'époque contemporaine, réalisé à l'initiative de l'association La Mémoire de Bordeaux, de la Communauté Urbaine et de ses communes au Centre d'Etude des Cultures de l'Aquitaine et de l'Europe du Sud par Serge Joigneau sous la direction scientifique de Michel Wiedemann, Bordeaux, CECAES, 1990, 58 p.

 

15. " Le dictionnaire et les linguistes. "

Conférence donnée au CECAES le 5 décembre 1990, publiée in Garona, Cahier N°7 du CECAES, 1991, pp. 7-22, Bordeaux, Editions de la Maison des Sciences de l'Homme d'Aquitaine.

 

16.  Contributions aux volumes N° 31 et 40 de Matériaux pour l'histoire du vocabulaire français . Datations et Documents lexicographiques, publiés par Bernard Quémada. Paris, C.N.R.S.-I.N.A.L.F., Klincksieck, 1984 et 1992.

 

17. "Le monogramme : enquête terminologique et sémiologique en paléographie et en numismatique. "

Communication faite le 16 février 1992 au Cercle Bertrand Andrieu de la Société Archéologique de Bordeaux, publiée in Revue Archéologique de Bordeaux, tome LXXXIII, année 1992, pp. 248-257.

 

18. " Glossaire des catalogues de la maison Vivez, fabricant de soufflets et grossiste en matériel vinicole. Mots retenus pour leur datation nouvelle, leur caractère régional ou leur absence des dictionnaires par Michel Wiedemann, assisté des membres du groupe de français régional de l'URIATLA (Université inter-âges du temps libre d'Aquitaine). "

in Garona, Cahier N° 13 du CECAES , juin 1996, pp. 117-154, ill. Bordeaux, Editions de la Maison des Sciences de l'Homme d'Aquitaine, Centre d'étude des cultures d'Aquitaine et d'Europe du Sud, université Michel de Montaigne - Bordeaux 3 .

 

19. " Le glossaire d'André Berry dans Les Esprits de Garonne. "

in Garona, Cahier N° 14 du CECAES , juin 1997, pp. 85-110 . Bordeaux, Editions de la Maison des Sciences de l'Homme d'Aquitaine, Centre d'étude des cultures d'Aquitaine et d'Europe du Sud, université Michel de Montaigne - Bordeaux 3.

 

20. " Lexique de procédés photographiques et photomécaniques "

in Pyrénées, voyages photographiques de 1839 à nos jours , sous la direction d'Hélène Saule-Sorbé . Pau, Editions du Pin à crochets, 1998, pp. 306-309.

 

21. " Le dernier souffletier de Bordeaux, étude technique et terminologique d'un artisanat disparu "

Conférence donnée avec un film vidéo au CECAES, in Garona, Cahier du CECAES N°15, décembre 1999. Bordeaux, Editions de la Maison des Sciences de l'Homme d'Aquitaine, Centre d'étude des cultures d'Aquitaine et d'Europe du Sud, université Michel de Montaigne-Bordeaux 3, pp. 149-162.

 

22."Des marques et des langues : une mesure de l'expansionnisme linguistique ", communication au colloque international Expansions, expansionnismes dans le monde transatlantique, Bordeaux, 25-27 janvier 2001, organisé par le pôle "Société et histoire des idées dans le monde transatlantique", équipe du CLAN, CEC, CELFA, ERCIF, GERB, TEMIBER, TIDE, à la Maison des Sciences de l'Homme d'Aquitaine, paru dans les actes sous la direction de Christian Lerat et Nicole Ollier, Pessac, Maison des Sciences de l'Homme d'Aquitaine, 2002, p. 403-419 .

 

 

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Published by Aristarque
15 février 2021 1 15 /02 /février /2021 16:22

Qu’est-ce qu’un coq ?

L’animal représenté par le xylographe au service du naturaliste Conrad Gesner de Zurich dans son traité De Avibus (1555) n’est pas indigène en Europe. Il n’existe pas en Europe à l’état sauvage. Il a été domestiqué par l’homme et vit dans sa dépendance.   

Wikipedia s.v.coq

« Différentes espèces de gallinacés sauvages sont apparues sur chaque continent : le tétras en Europe, la pintade en Afrique, la dinde en Amérique et le coq doré (Gallus gallus) en Asie. C'est cette dernière espèce qui a donné lieu à la première domestication dans plusieurs régions d'Asie du Sud-est vers -6 000 avant JC. Puis sa forme domestique s'est diffusée dans le monde entier pour la production de viande et d'œufs, si on se base sur le fait que le mot pour désigner le poulet domestique — *manuk — appartient à la langue reconstituée proto-austronésienne. Les poules, avec les chiens et les cochons, faisaient partie des animaux domestiques de la culture Lapita, la première culture néolithique de l'Océanie.

Grâce au commerce antique et aux mouvements de populations, les poules ont atteint tous les continents. En Égypte, en Grèce et en Italie, on les élevait pour l'alimentation, les combats, mais aussi comme animal d'ornement. »

Le nom zoologique du coq est gallus gallus domesticus . Le nom de l’animal en français est coq, onomatopée issue du cri de l’oiseau, attestée en 1138, qui a éliminé le nom d’ancien français jal, issu du latin gallus. Le catalan a conservé le nom gall.

Le nom du coq est beguey en gascon. Un village sur la route de Bordeaux à Cadillac se nomme aujourd’hui Beguey, sans doute à cause d’une croix surmontée d’un coq proche d’un relais de poste à côté du village, lequel se nommait autrefois Nayrac, croix mentionnée par un voyageur allemand du XVIIe siècle, Abraham Golnitz[1].

Nous allons parcourir les images du coq dans l’Antiquité gréco-romaine, dans le domaine biblique, dans les bestiaires médiévaux et les fables, dans l’héraldique et dans les recueils profanes de symboles et les  iconologies classiques dérivant de César Ripa, qui vont servir de répertoire aux graveurs, aux peintres et aux concepteurs de monnaies de la Révolution française. Ces répertoires ont inspiré l’iconographie républicaine, notamment le monument des Girondins à Bordeaux et ailleurs nombre de monuments aux morts, mais aussi dans le domaine sportif, les maillots où le coq est devenu  l’un des emblèmes nationaux  de la France. Mais à côté de cet emploi, le coq a conservé aussi des usages dans d’autres domaines, inspirés de ses comportements observés ou supposés. Il figure en effet sur des médailles de la police et des pharmaciens.  


[1] http://www.mairie-beguey.fr/Un-peu-d-histoire. Le village a adopté le nom de Beguey depuis la Révolution et un monument en forme de coq rappelle son étymologie.

A. Le coq dans l’Antiquité païenne

Les premières représentations de poules en Europe se trouvent sur des céramiques corinthiennes du VIIe siècle avant J.C. Le premier élevage de poules retrouvé était situé en Judée pendant la période hellénique[1].

Les oiseaux ont été un motif décoratif aimé des Egyptiens, qui en ont pris les formes pour 63 hiéroglyphes. Peu de peintures ont subsisté, mais on voit des mosaïques à oiseaux. Les sujets animaliers sont rares en Egypte, où l’on préfère les motifs géométriques en noir et blanc.

 On a trouvé dans les premières années du XXes. grâce à une équipe italo-égyptienne une mosaïque du dernier quart du premier siècle av. J. C.  à Canopus, à l’est d’Alexandrie, dans les débris d’une riche villa.

 Les usages du coq

« Au point de vue religieux, le coq est l’attribut de plusieurs divinités. On le trouve à côté d’Apollon, comme héros du jour naissant, on l’offre en sacrifice à Asclépios. Il est le compagnon de Mercure et l’emblème de divinités orientales comme Attis. On le trouve aussi sculpté sur les autels funéraires. Il passait d’ailleurs, comme beaucoup d’autres animaux, pour avoir une vertu prophylactique et l’on donnait à des amulettes la forme d’un coq. Dans la vie privée, c’est un des animaux que l’on offre en présent, surtout à ceux qui ont remporté de nombreuses victoires. On le voit aussi servir d’amusement à des enfants.

Les anciens avaient un goût très vif pour les combats de coqs. On leur faisait manger de l’ail et des oignons pour aviver leur ardeur et on attachait à leur ergot un éperon de bronze. A Athènes, une loi organisait, chaque année dans le théâtre, un combat de coqs, en souvenir, disait-on, de l’allocution de Thémistocle qui, la veille de Salamine, invita ses concitoyens à imiter l’acharnement des coqs. De tels combats sont représentés  plusieurs reprises dans l’art ancien, notamment sur les peintures de vases grecs et les pierres gravées, dans les mosaïques et les fresques hellénistiques et romaines.

A Pompei, à la maison des Vettii, un artiste plein de verve montre un vainqueur s’éloignant la palme au bec, laissant son ennemi mort, tandis que deux autres adversaires se narguent, prêts  à lutter. Mentionnons aussi, mais il ne s’agit plus de combat, la frise d’un monument de Xanthos (Lycie) longue bande de coqs et de poules faisanes.

Le coq figurait sur des tétradrachmes d’Athènes et sur les monnaies d’un certain nombre d’autres villes. » in Pierre Lavedan, Dictionnaire illustré de la mythologie et des antiquités grecques et romaines, Paris, Hachette, 1931, s.v . Coq, p. 295.

On trouve un coq sur les drachmes de Himéra en Sicile, avec des ailes de moulin au revers.

BMC Sicily, p. 77, n° 13 et 16, poids 2 -9, argent, .25 pouce, soit 5-6 mm :

A : coq avançant à droite, R : carré creux divisé en huit triangles.

Himera fondée vers 650  dans la deuxième moitié du VIe siècle av. J. C. La ville est entièrement détruite en 409 par une invasion carthaginoise. Le coq emblème de la ville est l’animal sacré d’Asclépios et pourrait être une allusion aux sources thermales jaillissant non loin de la ville. Le coq annonçant le jour, hèmèra en grec, serait devenu un emblème parlant de la ville, une sorte de Wappenmünze.

Les monnaies de Dardanus, ville située au nord d’Ophrynium et à 70 stades au sud d’Abydos, sur le plateau de Maltepe, sous le cap Kefez-Burnu. Diverses pièces d’électrum et d’argent portant un coq, type distinctif de Dardanus, y ont circulé durant le VIIe et le VIe s.

BMC, Troas, Aelis and Lesbos, P. 49 n° 7

A : Cavalier portant chiton, chlamyde et pétase galopant à dr. R : Coq tourné à dr., avec les lettres DAP (< Dardanus ). Bronze, 7 pouces.

Lesbos a aussi frappé en électrum une tête de coq, au revers d’une tête de lion.

(BMC Lesbos,  n° 24) ou d’un avant-train de lion ailé (BMC, Lesbos n° 25).

On dit que le coq est consacré à Asclépios, dieu de la médecine. Or la statue chryséléphantine d’Asclépios à Epidaure montrait le dieu tenant un bâton noueux, et accompagné de ses animaux rituels, le serpent et le chien. On n’y voit pas de coq. Mais on trouve sur les monnaies le coq associé à diverses autres divinités. A Hermès en Thrace, à Zeus, à Héraklès, à Selinos :

 https://www.coinarchives.com/13705df98c166b4c5ada9ce52ce3ced0/img/bolaffi/034/image00308.jpg

En Macédoine, un atelier inconnu a produit des tétradrachmes entre 325-323 avant J. C.

A : tête d’Héraclès à droite, recouverte de la peau de lion. R : Zeus assis à gauche sur un trône tient une aigle de la main droite et un long sceptre vertical de la main gauche. Dans le champ à gauche, un coq. 17,16 g. (Price n° 79)( Müller n° 392).

https://www.coinarchives.com/5e12fa81b03b4059b49ef6e2df6e430b/img/leu_winterthur/e8/image00132.jpg

En Thrace, la cité de Dikaia frappe vers 480 - 450 avant J.C. des trioboles d’argent d’un diamètre de 13 mm, pesant 2,11 g. A : tête d’Héraklès à droite portant la peau de lion comme couvre-chef. R : Coq debout à droite, dans un carré creux bordé de points. Boston MF A 801. Schönert-Geiss, Bisanthe, 45. SNG Copenhague 553. Belle pièce de style archaïque provenant d’une ancienne collection suisse ; ex. Hirsch 275, 22 septembre 2011. 3383 and Numismatica Ars Classica B 25-26 Février 1992, 1312. 

 https://www.coinarchives.com/808b29c052ec78befb3d523bcc8fe2f4/img/bolaffi/034/image00286.jpg

En Sicile, la cité de Sélinonte a frappé durant les années 467-445 avant J.C. des tétradrachmes d’argent, de 16,29 g. SNG Ans. Cfr n° 688)

A : Artémis tenant les rênes d’un bige au pas et à ses côtés, Apollon en train de tendre un arc.

R : le dieu du fleuve Selinos debout vers la gauche tient une phiale de la main droite et un rameau de la main gauche. Face à lui, sur le côté gauche, un autel et un coq, derrière lui, à droite une feuille de persil (emblème parlant de la ville de Sélinonte) et un taureau.

Avec d'autres avers, on retrouve le coq voué au sacrifice par le dieu-fleuve Selinos sur des tétradrachmes de Sélinonte B.M.C. 2.25, BM.C. 2.31., B.M.C. 2.44.jusqu'à la destruction de la ville par les Carthaginois en 409 avant J.C. Sear met ce type en rapport avec la purification de marais causant des épidémies grâce au détournement de deux rivières sur le conseil du philosophe Empédocle[1].

Quelle conclusion tirer de cette revue des coqs sur les monnaies grecques ? L'iconographie est démunie devant ces images sans légende, et s'il est patent que le coq est une victime usuelle de sacrifices, comme le montrent les monnaies de Sélinonte, on ne sait pas avec quelles intentions les diverses cités énumérées plus haut l'ont choisi pour type de leurs monnaies. Dévotion à Esculape, passion pour les combats de coqs, exemple de combativité, spécimen de l’élevage local ?

 

 

[1] David Sear , Greek coins and their values. London, Seaby, 1978, volume I : Europe, p. 95


[1] Wikipedia, s. v. Coq.

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29 juillet 2017 6 29 /07 /juillet /2017 00:52

 

L’enfant Jésus et la lecture dans la Sainte Famille, évolution d’un modèle imaginaire

par

Michel Wiedemann

Maître de conférences à l'université de Bordeaux - Montaigne

 

 

Communication à la journée d’étude du 9 avril 2014 du séminaire interdisciplinaire doctoral organisée par Florence Boulerie et Cristina Panzera à la MSHA.

 

 

Liste des œuvres d’art citées dans l’ordre du texte

 

Enluminure par un artiste romain : [L’enfant Jésus à l’école], Paris, BnF, département des Manuscrits, Latin 2688, fol. 36v, XIIIe siècle

 

Tuile décorée de l’église de Tring (Hertfordshire, Grande Bretagne, 50 km au N-O de Londres), XIVe siècle, vers 1330, 328 x164 mm, conservée au British Museum, n° d’inventaire  1922,0412.1.CR : [L’enfant Jésus giflé par le maître d’école Lévi].

 

Cranach (Lucas), Die Heilige Sippe [Sainte parenté] , gravure sur bois, conservée à Berlin, Kupferstichkabinett, n° d’inventaire 699.

 

Cranach (Lucas), Die Heilige Sippe  [Sainte parenté],  Torgauer Altar [retable de Torgau ], 1509 ; peint sur bois de tilleul, conservé à Frankfurt am Main, Städelsches Kunstinstitut, n° d’inventaire 1398.

 

Cranach (Lucas), Die Heilige Sippe [Sainte parenté ], vers 1510 - 1512, tempera sur bois, 89 x 71 cm, conservé à Vienne (Autriche), Akademie der bildenden Künste, n° d’inventaire GG-542, don du comte Lamberg, 1822.      

 

Ernst (Max), La Vierge corrigeant l’Enfant Jésus devant trois témoins : André Breton, Paul Eluard et le peintre, 1926, huile sur toile, 196 x130 cm. Köln, (Cologne), Musée Ludwig, n° d’inventaire ML 10056.

 

Schongauer (Martin) (vers 1445-1491), Jésus parmi les docteurs, Retable des Dominicains de Colmar,  vers 1470-1480, Musée d’Unterlinden à Colmar.

 

Mages (Joseph) peintre tyrolien, Jésus et les docteurs, tableau à l’huile sur toile, 150 x 210 cm, daté 1760, classé M.H. le 1979/03/28 au titre d’objet mobilier. Mur ouest de l’église paroissiale St Maurice, anciennement abbaye bénédictine à Ebersmunster ( Bas-Rhin). Notice de la Région Alsace, Service de l'Inventaire du Patrimoine culturel.

 

Anonyme flamand, Vie et passion de Jésus, dont Jésus parmi les docteurs, vers 1520, huile sur panneau, environ 80 x 80 cm, Musée des Beaux Arts de Reims, Inv. 809.1.

 

Graveur anonyme allemand, vers 1450-1500, burin 138 x 93 mm au t.c ; British Museum, n° d’inventaire 1847,0609.13

 

Ingres (Dominique), Jésus au Temple, 1862, huile sur toile, 265 x320 cm, Musée de Montauban. N° d’inventaire MI.867.71

 

Anonyme, Fresque de l’Annonciation au Castel Appiano (Hoch Eppan ) Haut-Adige ou Sud- Tyrol.

 

Maître de Lluçà, Annonciation de l’autel de Santa Maria de Lluçà, 1210-1220, peinture sur bois, Musée épiscopal de Vic (Catalogne ), n°d’inventaire MEV  4, 10, 11.

 

Anonyme, Annonciation du psautier Albani , fol. 3, trésor de Saint Godehard, Hildesheim.

 

Duccio di Buoninsegna, L’Annonciation, partie de la Prédelle de la Maestà, 1311, œuf, tempera sur peuplier 43 x 44 cm, Londres, National Gallery, inv. NG1139

 

Annonciation, GNM, inv. 228, tableau sur bois provenant d’Augsburg, vers 1470, Nuremberg, Musée National Germanique.

 

Bellange (Jacques), Annonciation, Robert-Dumesnil, n° 1 . BNF , département Estampes et photographie, RESERVE DA-30 (A, 3) - BOITE FOL.

 

Campin (Robert) , ou Maître de Flémalle, Annonciation, triptyque de Mérode, New York, Metropolitan Museum of Art, The Cloister Collection, 1956 n° 56-70.

 

Memling, (Hans), Annonciation, New York, Metropolitan Museum of Art, Robert Lehman collection 1975.1.113.

 

Anonyme, Annonciation peinte sur bois, volet gauche du retable de la Vierge, prieuré bénédictin d’Alpirsbach (Bade-Wurtemberg ), 1520-1525.

 

Dürer (Albrecht) , Saint Jérome dans sa cellule, 1511, gravure sur bois, Petit Palais, musée des Beaux arts de la ville de Paris, n° d’inventaire GDUT4164,

 

Traut (Hans ), Die heilige Brigitta ihre Revelationes niederschreibend, [ Sainte Brigitte notant ses Révélations] peinture sur bois de tilleul, vers 1505, Nuremberg, Musée National Germanique, N° d’inventaire Gm 160. Dépôt de Bayerische Staatsgemäldesammlungen München - Alte Pinakothek.

 

Anonyme de Nuremberg, vers 1483, Die hl. Birgitta bei der Niederschrift ihres Marienoffiziums, [ Sainte Brigittependant la rédaction de son Office de la Vierge], épitaphe peinte sur bois, 131 x 98 cm provenant de l’église des Dominicains de Nuremberg, offerte par Konrad Topler après la mort de sa femme Brigitte en 1483, Nuremberg, Musée National Germanique, N° d’inventaire Gm151.

 

Ferrer (Jaume), Annonciation, rétable de Verdu, entre 1432 et 1434, détrempe sur bois, 159 x 93 en douze panneaux, conservé au musée épiscopal de Vic, inv. n°1773.

 

Dürer (Albrecht), Annonciation dans la Vie de la Vierge, 1511, gravure sur bois,   Bartsch  83.

 

Altdorfer (Albrecht), Annonciation, revers du volet droit du rétable de Regensburg (Ratisbonne), 1517.

 

Vinci (Leonardo da  - ), Annonciation, huile et détrempe sur bois, 98 x 217 cm, Florence, musée des Offices, n° d’inventaire 1618 (attribué jadis à Ghirlandaio)

 

Botticelli (Sandro), Annonciation du Cestello, 1489-1490, huile sur panneau, 150 x156 cm, Florence, Musée des Offices, Inv. 1890 n. 1608

 

Van Eyck (Barthélémy) ( ?), Annonciation d’Aix, 1445, huile sur bois, 155 x 156 cm, église de la Madeleine, Aix-en-Provence.

 

Grünewald (Matthias) † 1528, Annonciation du retable d’Issenheim, 1510-1516, Colmar, Musée d’Unterlinden, n° d’inventaire 88.RP.139

 

Lochner (Stefan ) , Annonciation du Dreikoenigsaltar, vers 1440, Cologne, cathédrale.

 

Anonyme, Annonciation du retable de Flaurling, Autriche, 1510.

 

Anonyme, Annonciation du retable peint sur bois (1515-1520)de l’église catholique St Jacques le majeur à Ornbau (Bavière).

 

Anonyme, Annonciation du vitrail de la baie 23 de l’église collégiale Notre Dame-en-Vaux à Châlons en Champagne .

 

Riemenschneider (Tilman), Annonciation sculptée en bas-relief sur bois (1505-1510 ) du retable de Creglingen an der Tauber (Bade-Wurtemberg )

 

Annonciation du retable Schaumberg, sculpté en bas-relief sur pierre, 1534-1540, conservé au trésor de la cathédrale de Regensburg (Ratisbonne) , Bavière.

 

Dürer (Albrecht), Vie de la Vierge, 1511, L’Ange apporte le message à Joachim, gravure sur bois, 253 x177 mm, Bartsch 78, Heidrich 1504, Friedländer 1505.

 

Anonyme du Rhin supérieur, Joachim reçoit le message de l’ange, panneau de retable, sculpture en bas-relief sur bois de tilleul, d’après une gravure de la Vie de la Vierge  de Dürer, Berlin, Bode-Museum, n° inv. M.280, acquisition de 1988 du  Kaiser Friedrich Museums-verein.

 

Vierge en majesté, vers 1170, noyer, argent et argent doré, Notre-Dame d'Orcival (Puy-de-Dôme).

 

Monument sépulcral de Saint Junien,église de Saint-Junien,  Haute Vienne (87).

 

Vierge Hodigitria, Monastère Iveron , Mont Athos, Grèce.

 

Vierge à l’enfant, calcaire, 139 cm, vers 1220, provenant d’un tombeau de l’abbaye de la Sauve Majeure, église de Créon (Gironde).

 

Van der Weiden (Roger) , Vierge à l’enfant , Londres, National Gallery.

 

Memling, (Hans),Vierge à l’enfant entourée d’anges, peinture à l’huile sur panneau, 58,8 x 48 cm , vers1479, Washington, National Gallery, coll. Mellon, n° inventaire 1937.1.41

 

Muttergottes mit Kind auf der Rasenbank, [Vierge à l’enfant sur un banc de gazon], vers 1470-1480,  Freiburg im Br., Augustinermuseum,  inv. S25/001.

 

Van der Weyden (Rogier), Vierge en rouge dite Vierge Duràn, vers 1435-38, huile sur panneau, 100 x52 cm, musée du Prado, n° d’inventaire  P002722

 

Vierge d’Ince Hall, autrefois attribuée à Jan van Eyck, milieu du XVe siècle, huile sur panneau de bois, 26,3 x 19,4 cm, National Gallery of Victoria, Melbourne, Felton Bequest 1923, inv. n° 1275-3.

 

Vierge à l’enfant du portail sud-ouest de la basilique de Hal en Belgique.

 

Jacquemart de Odin, Vierge à l’enfant, Très belles heures du duc de Berry, Bruxelles, Bibliothèque royale,  Ms. 11060-61.

 

Pinturrichio (Bernardino di Betto, v. 1454 -1513), La Vierge à l’enfant entourée d’anges, Rome, palais du Vatican, appartements Borgia.

 

Pinturrichio, Vierge enseignant à lire à Jésus, v. 1494-97, huile et or sur panneau, 61.3 x 41.9 cm, Philadelphia Museum of Art, inv. 1336.

 

Vierge à l’enfant en bois sculpté, XIVe-XVe siècle, conservée au musée de San Joan de les abadesses, Catalogne.

 

Schiaminossi (Rafaello), La Vierge Marie apprenant à lire à l’Enfant Jésus, d’après Raphaël d’Urbin , The Illustrated Bartsch , vol. 38, formerly volume 17 (part 5), n° 30 (218).

 

Anna selbdritt, tableau funéraire commémoratif de Heinrich Rosenzweyd dans l’église St Laurent de Nuremberg, postérieur au 4 septembre 1514.

 

Anna selbdritt, Fulda, Dommuseum.

 

Sainte Anne trinitaire avec figure de donateur, par l’atelier du Maître de Rabenden, actif à Munich vers 1510-1525, tilleul polychromé, Colmar, musée Unterlinden, acquisition avec le soutien du FRAM, 1989, inv. 89.3.1.

 

Weyditz/ Wydyz (Hans), La Sainte Parenté, 1520, église protestante Saint-Pierre-le-Vieux, Strasbourg.

 

Weyditz /Wydyz  (Hans) ou son atelier, Anna selbdritt, provenant de l’église d’Ehrenstetten,  conservée a Freiburg im Breisgau, Augustinermuseum, N° d’inventaire S 32/008

 

Sainte Anne et la Vierge Marie, clôture de chœur de la cathédrale d’Amiens, XVI e siècle.

 

L’éducation de la Vierge, groupe sculpté sur pierre, église de Poligny.

 

L’éducation de la Vierge, groupe sculpté sur pierre, église  St Etienne de Bar-le-Duc.

 

L’éducation de la Vierge, groupe sculpté, retable latéral de l’église St Maurice d’Ebersmunster (Bas-Rhin) et St Joachim en pendant sur le même retable, XVIIIe siècle.

 

L’éducation de la Vierge, groupe moulé en plâtre produit en série, avec des chiffres romains de I à X, à l’église de Vitry-le-François, à l’église collégiale de Notre-Dame-en-Vaux de Châlons-en-Champagne , Senones, Montmorillon, etc…

 

Baldung Grien (Hans) (1485 - Strasbourg 1545), Nativité / Geburt Christi, conservée à la Kunsthalle de Karlsruhe (Allemagne), datée 1539, peinture sur panneau de sapin, 103 x 77,5 cm, inv. n°90

 

Strigel (Bernhard) Retable de la Sainte Parenté, provenant du fonds des Wittelsbach et antérieurement de la chapelle Sainte-Anne de l’église Saint-Étienne de Mindelheim, conservé au Germanisches Museum de Nuremberg, n° inv. Gm 256, 890, 258, 257, 259, 891, 255,254, 888.

 

L’éducation de la Vierge, vitrail de l’église Notre Dame de Talence (Gironde), 2005, signé Atelier l’Art du vitrail, J. Lavorel

L'enfant Jésus et la lecture dans la sainte famille
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6 juin 2017 2 06 /06 /juin /2017 23:22
Jean David Saban guetteur de l’ombre

par Michel Wiedemann 

président de l'Estampe d'Aquitaine 

 

 

Jean David Saban, graveur d’abord, puis peintre, arrive à l’âge où une rétrospective lui est consacrée au musée Raymond Lafage de Lisle sur Tarn du 18 mars au 5 juin 2017. C’est l’occasion de faire le point sur cet artiste qui trace sa voie dans les alentours de Toulouse et dont l’œuvre est bien plus étendu que les quelque soixante gravures déposées la BNF.

 

1. Origines

Né à Toulouse le 30 juin 1959, Jean David Saban est issu avec ses deux sœurs de la rencontre de deux lignées. Celle des Saban remonte à un grand’père venu d’Istambul à Marseille, arrivé sans rien. Ses trois fils développent les tricots Saban, distribués jadis dans de nombreux magasins du Midi de la France. Du côté maternel, on trouve dans une lignée de journalistes, un personnage marquant, le grand-père Jules Lespine (né le 15 juillet 1892, toulousain, juriste qui fut journaliste depuis 1909, puis avocat, puis magistrat à Villefranche de Rouergue et à Rodez, tout en parlant à la radio de Toulouse-Pyrénées et en écrivant dans le Télégramme, journal républicain catholique[1]. Eduqué dans des établissements privés catholiques de Toulouse, à Ste Marie de Nevers et à Sainte-Barbe, son petit-fils Jean David Saban habite la maison familiale de la rue des Puits creusés, copie des comics, dessine beaucoup, s’ennuie à l’école sans perdre ses inquiétudes, arrive au baccalauréat en 1980 et se cherche un métier dans l’art au lieu du droit que lui suggérait sa famille.

 

2. Formation à l’école des Beaux Arts de Toulouse

Il choisit l’école des Beaux Arts de Toulouse et obtient le soutien de sa famille bourgeoise malgré la mauvaise réputation de l’établissement. Il était de la première promotion qui devait passer un examen écrit d’entrée à l’école. Suivirent deux ans de tronc commun voués aux cours d’histoire de l’art, de publicité, de calligraphie, de sculpture, de graphisme, mais tout cela était cursif. La plupart des élèves étaient éjectés à la fin de la première année. Depuis ce temps, tout a changé : on a aligné l’école des Beaux Arts sur l’université. L’école de Toulouse avait produit deux Prix de Rome en gravure, Claude Durrens en 1952 et Jacques Muron en 1983. Jean David Saban avait aimé la sculpture qu’enseignait un professeur italien, Zavaroni, mais il y fallait un atelier et un matériel considérable. La gravure demandait une table et quelques outils, il choisit cette option sans savoir en quoi elle consistait au juste. Car au milieu de ce laisser-aller, il y avait un endroit de l’école où cinq ou six élèves avaient l’air de travailler, c’était l’atelier de gravure de René Izaure (Vicdessos 1929 - † Pau, 30 janv. 2014), collègue, puis successeur de Louis Louvrier. Saban y est accueilli fort froidement et à l’essai : il avait eu le tort d’avouer son goût pour la BD, caricature du dessin pour Izaure. Beaucoup d’élèves ne voyaient pas le caractère extraordinaire de cet homme et partaient en colère en claquant la porte, recevant toujours des reproches. Izaure en convenait : « Quand ça va bien, je ne dis rien. » Saban est resté et s’est laissé critiquer. Izaure disait à propos des aquarelles de son élève, qui commençaient à se vendre chez les encadreurs : « Saban, ça ne vaut rien, mais si vous vous laissez guider, je vous mènerai là. » Ses exemples, il les prenait chez Rembrandt, chez Goya, chez Picasso, chez Giacometti et il poussait ses élèves à étudier les grands. Il a donné à ses élèves « des milliers d’heures de discussions passionnées et passionnantes sur l’art, la vie, la mort...nous ne savions pas alors qu’Izaure nous transmettait là, l’essence de son enseignement, de sa philosophie, de son expérience et de sa force.[2] ». « Tout devenait enseignement, il nous préparait aux difficultés de la vie. Il nous encourageait à devenir nous mêmes. … Il avait une petite voix très polie, très douce, mais il vous balançait des trucs, que vous n’entendrez jamais d’un critique d’art ou d’un galeriste[3] », parce qu’il y a dans ce milieu de l’hypocrisie et des euphémismes. Mais il fallait accepter de subir ces critiques frontales pour recevoir de lui « l’essentiel, l’humilité, la persévérance, la foi… » Izaure ne croyait pas à l’inspiration, « c’est le travail qui donne l’inspiration [4]», disait-il. Les relations changeaient avec le temps, la confiance entre le maître et l’élève naissait peu à peu. La curiosité d’Izaure s’étendait à la philosophie et à la peinture chinoises, et au zen que pratiquait son élève. Qu’un occidental s’adonne dans Toulouse à une technique orientale l’intriguait.

Un maître zen revient toujours vers la correction de la posture du Bouddha, condition de tout progrès. De même Izaure répétait sans arrêt les fondamentaux, la construction du dessin, les méthodes de l’eau-forte et du burin. C’était une leçon invariablement répétée. « Il nous donnait le métal seulement quand on lui présentait un dessin qui était déjà une gravure. » Les élèves faisaient leurs expériences et ouvraient les bouteilles d’acide l’après-midi quand le maître n’était pas là.

 

3. Influences

L’admiration de Saban allait dans sa jeunesse au dessinateur de B.D. Mœbius, alias Jean Giraud (1938-2012), puis à Rembrandt pour la liberté du trait dans le dessin, à Turner, son modèle en aquarelle, à Goya, à Nicolas de Staël pour la couleur, Pierre Tal Coat pour la peinture à l’huile.

Angoissé par ses débuts en gravure, Saban éprouvait le besoin d’une préparation physique et mentale à la gravure. Il avait essayé le judo, le karaté, le yoga, mais ces disciplines ne l’avaient pas satisfait. Une adepte du zen l’a amené à essayer ce rite oriental immuable. Le zen, ce n’est pas une religion, ni du bouddhisme traditionnel, encombré de rites et de liturgies. C’est une pratique réduite à un minimum : s’asseoir une heure en silence face au mur, avec ou sans enseignement, faire ensuite une courte marche, suivie d’une demi-heure de posture assise, et du chant d’un sutra en sanscrit. Devant le mur, on ne peut arrêter les pensées qui surgissent du cerveau, mais on les laisse passer comme des nuages. C’est une expérience qui dérange, où Saban a rencontré des difficultés morales énormes, mais il a persévéré et pratiqué zazen pendant quinze ans. Il se levait à six heures pour être à la méditation du matin, revenait à midi et le soir. Ce zèle pouvait faire penser à une secte, mais ce qui le rassurait, c’est que des membres plus avancés dirigeaient la séance à tour de rôle en toute humilité. Saban en est toujours sorti apaisé, mais sans envie de faire corps avec d’autres pratiquants. Il y découvre la philosophie orientale et les haikaï. Il rencontre là le responsable du dojo zen de Toulouse, Jean Claude Gaumer, moine zen et peintre sous le nom de Jean-Claude Reikai Vendetti, qui l’initie à la peinture acrylique. La pratique du zen l’emportait chez Jean Claude Gaumer sur toute autre chose et la peinture était pour lui secondaire. Il a créé en 1991 le groupe Bonaventure, réunissant des artistes adeptes du zen pour exposer dans les dojos. « On demandait aux artistes d’abandonner quelque chose, de donner plus que de recevoir, de mettre leur art au service de la promotion du zen[5] ». Huit expositions se sont ainsi succédé. Atteint d’un cancer, Jean-Claude Gaumer lutte contre la maladie et la douleur avec une dignité exemplaire, les couleurs de ses tableaux deviennent plus éclatantes. Sa mort laisse au disciple qui a connu au fil des ans, « son humour, sa joie contagieuse, sa sagesse, … un immense sentiment de gratitude et de reconnaissance[6]. »

Après le zen, Saban a rencontré la poésie de Guillevic, devenu un de ses piliers. En réponse à l’envoi d’une vingtaine de gravures, le poète l’a reçu une fois à Paris, il est mort peu après. Enfin Saban a découvert récemment avec émotion Alexandre Hollan, qui se met devant des arbres et dessine au fusain pendant des heures, jusqu’à la nuit. C’est une peinture mystique, non figurative, en communion avec la nature.

 

4. Une carrière méridionale, nationale et internationale

Jean David Saban n’a pas passé à la fin de ses études le D.N.S.A.P. permettant d’enseigner. Les élèves d’Izaure y échouaient régulièrement : ils n’avaient pas appris à parler de leur œuvre devant un jury jugeant sur leur discours en une demi-heure. Surtout que cette œuvre, au sortir de l’école, n’existe pas encore.

Leur professeur de perspective les avait avertis dès l’école des Beaux Arts : « Messieurs, je pense que vous entrez dans la plus dure école de France. Vous allez passer cinq ans ici et quand vous sortirez, vous n’aurez strictement rien. Vous devez tout refaire, tout réinventer. »

Par la parole et par l’exemple, René Izaure enseignait le désintéressement, l’indifférence au marché : « Je dessine quand je veux, je peux passer un an sur un dessin et je le garde. »

Dans sa carrière, Jean David Saban a eu très jeune une chance exceptionnelle qui l’a dispensé de faire d’autres travaux alimentaires : il a gagné le prix de la Presse d’or 1983, organisé par le journal Marie France, dès sa deuxième année d’école, et signé à la suite de ce succès un contrat de trois ans avec un éditeur californien, pour la réalisation de 1500 lithographies, ce qui lui permettait de vivre de ses œuvres, des vues de villes pour la plupart. Le catalogue de cet éditeur était fort éclectique. Il misait sur de jeunes artistes comme sur des valeurs boursières, sans aucune considération artistique. Un an avant la sortie de l’école, ce contrat n’est pas renouvelé et laisse J. D. Saban dans l’incertitude de son avenir et l’amertume d’avoir été exploité et pressuré. Sorti à 23 ans de l’école des Beaux Arts, il voyait ses amis de lycée reprendre les magasins de leurs parents, s’embourgeoiser, se marier et s’éloigner de lui, qui vivait toujours chez ses parents.

Saban a collaboré avec 25 galeries dans sa carrière, beaucoup ont fermé aujourd’hui. Un peintre et à plus forte raison un graveur doit construire sa carrière, chercher sans cesse, en somme imposer sa marque de fabrique. La récompense de ce travail d’invention permanente, c’est de contrôler ses affaires, de voir soi-même son public, d’avoir des clients fidèles, de les surprendre chaque année par des nouveautés, de découvrir par hasard des inconnus qui vous disent : « Voilà trente ans que nous achetons de vos œuvres et que nous suivons votre travail. »

Au niveau national, Jean David Saban a exposé à Paris au Salon des Artistes Français (médaille de bronze en gravure en 1989), à Strasbourg (1992), à la Biennale d’arts graphiques de St Maur (1994, à la Triennale de Chamalières (1994), avec les lauréats de la Fondation Grav’x à la galerie Michèle Broutta (1995) et à la galerie Bréheret de Paris, avec les 111 des arts, à Montpellier (2000), Pézenas (2001), Villefranche de Lauragais (2002), Carcassonne (2003), Gruissan (2005 et 2009), Margaux (2007). On ne compte plus ses expositions à Toulouse et alentours.

A l’étranger, on peut citer la Mini Print Internacional de Cadaquès (1987-89), la deuxième biennale d’art graphique d’Uzice en Yougoslavie (1995), Budapest (1998), la galerie Ida Sennacheribbo à Barcelone (2000) et la Summa Gallery à New York (Brooklin, Manhattan) .

5. La gravure

5.1. L’inventaire

Récapitulant son travail en 2011, Jean David Saban comptait 310 gravures, dont une part est réunie dans un livre auto-édité. La balance entre peinture et gravure oscillait d’un côté puis d’un autre selon un rythme pluri-annuel. Il lui était difficile de partager son temps entre l’une et l’autre. Aujourd’hui les deux pratiques coexistent, en alternant harmonieusement dans les temps d’attente que le séchage impose. Après cinq ans de silence, deux gravures se préparent en ce moment pour l’exposition de Lisle sur Tarn, en même temps que des peintures sur le même sujet.

 

5.2. Les thèmes

Saban a traité des sujets en tout genre, sauf le nu : des portraits de ses familiers, des vues de son atelier et de sa presse, des paysages de la campagne méridionale, des vues urbaines, les toits de Toulouse, le barrage du Bazacle sur la Garonne, la coupole de l’Hôtel-Dieu, les églises de brique de St Pierre des cuisines, des Jacobins, le Capitole, l’hôtel d’Assézat, bref tous les lieux du centre historique bien connus des Toulousains et des touristes. Mais plus les lieux sont connus, plus il est difficile de surprendre celui qui les connaît et de les lui faire redécouvrir. Les vues frontales de la façade de l’hôtel d’Assézat, de l’église Saint Aubin, de la comédie de Montpellier sont bien reconnaissables, mais Saban s’emploie à les rendre neufs par des cadrages surprenants en plongée ou en contreplongée, des formats inusités, panoramiques très allongés, tondo ou kakemono. Il ne joue pas seulement du prestige des lieux de mémoire, comme Monségur ou Carcasssonne, les ponts d’Albi et de Paris, car son but n’est pas de refaire une Topographia Galliæ à la façon de Merian ou des Voyages pittoresques et romantiques dans l’ancienne France sur les traces des lithographes du baron Taylor. Il a fait des paysages dans les salins du Midi, sur le bassin d’Arcachon, sur les étangs du golfe du Lion et les vignes du Languedoc. Ces lieux que son œil tire de l’ordinaire, choisis au fil des promenades, indiqués par les titres apparaissent dans ses gravures comme déserts. Même dans une station de métro comme Bir Hakeim Brooklin Station jamais la figure humaine n’apparaît.

« Le paysage est un état de l’âme... Choisir de peindre des paysages, c’est comme faire une suite d’autoportraits, parler de soi par le biais d’une plage, d’un ciel, d’une ville[7]. »

Mais le lieu n’est pas le seul déclencheur d’émotion chez Saban. Les dessins des grottes de Lascaux, des panneaux routiers usés de stationnement interdit, de sens obligatoire, devenus pour lui comme des memento mori de notre temps, un banc et une table en bas dans la cour, la lumière passant par les persiennes, des ombres sur un mur, les graffiti sur un mur de la ville, un tas de bûches empilées, des filets de pêche pendus au soleil, la coupes des immeubles dévoilée par la démolition de leurs voisins, les cabanes des pêcheurs et des ostréiculteurs de Gruissan ou du bassin d’Arcachon, un chat qui passe dans l’escalier ou fait la sieste, tout peut devenir l’origine d’une contemplation qui aboutit à une gravure ou à une peinture :

« Pour être inspiré, il faut d’abord faire le vide en soi, il faut aller vers les choses et le monde avec une disponibilité et une innocence totale, adopter un regard vierge. … Le travail improprement nommé créateur consiste juste à s’effacer soi-même, devenir ce que l’on regarde et simplement voler un peu de lumière[8] »

« Donc au départ, il y a cette sorte d’illumination silencieuse, comme un survoltage, une augmentation de puissance du paysage que je regarde, que je dessine ou que je photographie. Ce n’est qu’ensuite, dans la solitude de mon atelier que s’opèrera lentement une transfiguration du réel, une sublimation du paysage : mélange subtil entre mes notes sur le motif, les souvenirs de ce lieu et la réinvention de la mémoire. C’est dans l’atelier que je pousserai des audaces de composition, des cadrages étranges, des partis pris vers l’abstraction.…Le sujet est toujours à la fois primordial et dérisoire, essentiel et prétexte. Bien sûr Picasso disait : « il ne faut peindre que ce que l’on aime ». Mais la seule question à se poser face à une toile n’est pas de savoir ce qui est nommé, représenté ici, mais bel et bien COMMENT cela est peint, quelle est la texture, la peau de cette peinture, sa sensualité ou sa violence, sa lumière ou son rayonnement.[9]»

Cette adhésion à tant d’objets divers donne une liste apparemment hétéroclite aux yeux de l’artiste lui-même : « Des fois j’ai la nostalgie d’un univers simple, essentiel, à la Morandi, un sujet simple pendant trente ans, mais il faut rester soi-même [10]». Dans la dispersion des sujets de gravures, il y a un fil conducteur, une cohérence interne sous-jacente : « Qu’est-ce qui me fascine depuis vingt ans dans les sujets fragiles, quotidiens et dans l’éphémère ? […] Je m’attache à peindre l’éphémère, les traces du passage du temps[11]. »

5.3. La poétique

L’œil photographique

Saban, comme les autres graveurs de sa génération, se sert de la photographie, qui fournit depuis plus d’un siècle un répertoire de modèles pour les artistes. Il a d’abord pratiqué la prise de vue à travers le viseur de son appareil reflex, mais le cadrage a changé avec les appareils. Un appareil numérique de poche où l’on voit le sujet sur l’écran permet de photographier en se promenant, sans s’isoler par la visée.

Mais l’appareil photo n’est pas qu’un enregistreur commode, il voit autrement que l’homme, il amène des façons de regarder que les arts du dessin ne connaissaient guère : la plongée et la contre-plongée, des cadrages qui coupent les objets, mais aussi des objets qui n’avaient pas mérité de devenir des sujets artistiques : l’usure du temps sur des volets de bois, l’ombre d’un étendoir, le grain de la pierre, les marques sur le mur de boites aux lettres disparues. Ces détails vus de près, de très près, la photographie a appris à les voir dès le début du XXe siècle : Paul Strand a initié dès 1917 les jeux de lignes, de contrastes, de perspective, les cadrages que la Neue Sachlichkeit a développés dans les années vingt et trente. Ils font partie de la culture visuelle commune de notre temps et se retrouvent ainsi transposés dans les gravures de Saban.

Dépaysement du paysage

« Avec le paysage, j’ai besoin d’une impulsion de départ, d’une inspiration, d’une émotion forte sur le réel, pour ensuite amener la peinture autre part. Je dis souvent que je me charge comme un capteur solaire devant la beauté. Et cependant, m’extasier devant un paysage juste pour moi-même ne me suffit pas. J’ai un fondamental besoin de partage, une insatisfaction première, cette nécessité de témoigner, même si je ne ramène que des bribes, des miettes de cet émerveillement[12]... »

Mais le lieu n’est qu’un point de départ : notre artiste ne travaille pas sur le motif comme les peintres de Barbizon ou les impressionnistes, il le dépayse pour le soumettre au travail de la mémoire et de l’imagination : « Je peins et je dessine Toulouse dans l’Hérault, je grave Barcelone à Toulouse… »

Voilà pourquoi, repassant devant les monuments de Toulouse qu’il a gravés, il ne reconnaît rien de ce qu’ils sont devenus dans ses gravures.

 

5. 4. Les techniques de l’atelier

L’artiste a installé sa presse de taille-douce dans son atelier de Faugères, village de l’Hérault, plus connu pour son vignoble. Il n’a pas suivi son maître Izaure qui avait choisi le burin pour instrument privilégié. J. D. Saban est un aquafortiste.

Pendant dix ans il se contente de l’eau-forte au trait. Il arrive que ses ciels soient vides, dans les vues de Toulouse par exemple, mais souvent une pluie de petits points de densité variable sert à des modulations de la lumière et en adoucit les contrastes en couvrant toute la planche. Les feuillages des arbres et des vignes deviennent ainsi des fouillis qui s’opposent aux lignes nettes des constructions humaines. Sur le conseil d’un ami, il s’ouvre à l’aquatinte, à la gravure au sucre, il y gagne une appréciable souplesse de texture. Mais il a aussi découvert ainsi la possibilité d’un changement de rythme dans le travail. Chaque technique a son tempo : impossible au buriniste s’il se sent inspiré, d’aller plus vite, son réseau de lignes prévu par nappes qui se recouvrent doit être exécuté avec patience. L’aquatinte permet de donner en un quart d’heure le gris, la teinte que l’eau-forte au trait n’obtiendrait qu’en plusieurs jours. Saban est un archéologue travaillant par strates chronologiques: il reprend des cuivres déjà gravés, des dessins laissés dix ans dans un carton. L’eau-forte lui permet des reprises à l’infini :

« En effet, un peintre de chevalet peut chaque jour transformer radicalement son tableau en recouvrant le travail de la veille. Cependant, à moins de photographier son œuvre après chaque séance le peintre n’aura qu’un vague souvenir du tableau de départ. Le graveur, lui, peut, après chaque intervention sur sa plaque, imprimer un tirage d’essai et (épreuve d’état) et le comparer à celui de la veille. Ici apparaît la spécificité de la gravure : les épreuves d’essai ou d’état, à la fois un avantage et… une malédiction, car cela ouvre la porte du doute à l’infini[13]. »

5.5. Situation dans la gravure contemporaine

Saban se place lui-même dans l’intervalle entre deux graveurs de l’école toulousaine : « Je suis plus proche des fouillis de Bancal, que de la pureté absolue du dessin d’un Jacques Muron. » Mais autant les tailles géométriques, les formes nettes de Muron sont mangées par la lumière, autant Bancal et Saban sont des poètes de la nuit, dont les gravures sont couvertes de brumes et d’ombres, d’un fouillis profond de traits et de textures superposés.

Saban est donc résolument figuratif, à l’opposé de l’art contemporain dérivant de Duchamp et de ses problématiques conceptuelles. Saban observe les productions de l’art contemporain, dont 95% l’ennuient profondément. Art devenu celui de la finance et de la spéculation, art conceptuel où il ne reste rien de la main, du métier, du faire qu’on délègue à des exécutants.

Mais il y a quand même un trait que Saban emprunte parfois à l’art contemporain : ses jeux de langage. Il joue sur le rapport entre l’image et son titre. Gravure au Buren montre un étendoir à linge et une chaise longue dont le tissu rayé évoque les œuvres de l’artiste Buren, dont le nom permet une paronomase avec burin. La gravure intitulée L’attente montre la fente d’une boite aux lettres. Le rapport est métonymique et non descriptif. Il suppose un cheminement de la pensée entre la chose visible et le titre. Comme le disait Léonard de Vinci, la pittura e cosa mentale[14]. Le langage peut instaurer un objet en œuvre d’art : Installation représente un ensemble de rouleaux de paille laissés par la botteleuse dans un champ de blé. La disposition des objets dans le paysage est comme un ready made qu’il suffit de décréter objet d’art par un acte performatif.

Jean David Saban est donc un artiste du Temps, qui œuvre sur cuivre et sur toile à modifier à élargir notre perception du monde visible. Pour celui qui sait voir, il n’y pas besoin d’aller très loin, il suffit de quelques pas dans le jardin ou dans la rue, de s’ouvrir à l’expérience du réel et aux marques du temps qui passe. Le graveur rejoint alors l’adepte du zen dans la contemplation du monde et la méditation sur l’impermanence des choses.

 

Michel Wiedemann

Président de l’Estampe d’Aquitaine


 

Figure 1. Toulouse, le jardin Raymond VI.

Figure 2. L’Hôtel-Dieu nocturne.

Figure 3. Carcassonne.

Figure 4. Carrelet II.

Figure 5. Éloge de l’ombre.

Figure 6. Les veilleurs.

Figure 7. L’apiculteur


[1] R. Lataste, « Un regard sur 72 ans de journalisme toulousain, Jules Lespine quatre-vingt-huit ans et demi », in Dépêche du Midi, 23 mars 1981.

[2] Site http://www.jeandavid-saban.com/Hommage-a-Rene-Izaure.html

[3] J. D. Saban, communication personnelle.

[4] J. D. Saban, communication personnelle.

[5] Jean-David Saban, « Le moine zen et l’artiste : la naissance du groupe Bonventure », in Zen, n° 84, décembre 2001, p. 32.

[6] ibidem, p. 33.

[7] Site de l’artiste : http://www.jeandavid-saban.com/-494.html

[8] in Jean David Saban, une œuvre gravée , 2014, chez l’auteur, p. 57.

[9] Site de J. D. Saban, à propos de l’exposition d’août 2016 Pézenas, dans l’hôtel des barons de Lacoste.

[10] Communication personnelle.

[11] in Jean David Saban, une œuvre gravée , 2014, chez l’auteur, p. 57.

[12] Site de Jean David Saban, ibidem.

[13] Site de J. D. Saban, au chapitre Gravure.

[14] Trattato della pittura di Lionardo da Vinci, Paris, Giacomo Langlois, 1651.

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Published by Aristarque
1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 20:50

 

 

Gérard Jan, né en 1961, issu d’une famille de vignerons du Minervois, a forligné en entrant à l’école des Beaux Arts de Toulouse. Il a suivi là-bas le cursus ordinaire et a rencontré le dessin et la gravure réunis en la personne de René Izaure. Ce professeur, lui–même élève de Louis Louvrier, l’héritier scrupuleux de la gravure de reproduction du XIXe siècle, lui a transmis son intérêt pour les paysages méridionaux , marqués par les saules, les cyprès, les canisses et le vent. De cet enseignement, Gérard Jan a retenu à son usage les techniques de l’eau-forte et de l’aquatinte qu’il combine volontiers.

 

Il a surtout rencontré Piranese. Ce graveur architecte du XVIIIe siècle s’est illustré par des vues de Rome, et de ses environs, des antiquités de Pompéi et d’Herculanum, des relevés exacts de décors de sarcophages, d’inscriptions, d’objets de fouille, de statues et de vases.  Mais la valeur artistique des gravures de Piranese se manifeste encore dans des architectures imaginaires, rendues gigantesques par le rapetissement des figures humaines, par les perspectives surprenantes, au ras de l’eau, au ras du sol, à vol d’oiseau, par les vues de prisons fantasmées, peuplées de captifs, enfoncées de plusieurs étages sous la terre, meublées d’instruments de tortures et de machines délabrées. A ces paysages ne manquent pas les mendiants, les ouvriers des fouilles, les curieux d’antiquité, les captifs, mais sur tout ce monde plane l’ombre de la mort, les os sortent de la terre et des sarcophages, les inscriptions dans le marbre se brisent, les édifices les plus majestueux s’écroulent et ne ressuscitent que dans les vues idéales de l’architecte. De Piranese, Gérard Jan a d’abord gardé les lumières qui tombent dans des bâtiments obscurs (Formes du silence), l’éclairage rasant qui fait ressortir la texture des pierres, des briques, du métal et du bois (Chemin de travers, Evoutement de la lumière). Il a  emprunté à Piranese l’arche noire, le point de vue au ras de l’eau  du Pont incendié,  il  lui doit aussi le goût mélancolique pour le spectacle de la ruine. Saint Etienne, cathédrale de Toulouse, Saint Sernin, les Jacobins ne sont pas encore écroulés, mais dans Dérive immobile, Découverte du temps qui s’achève, Le monde parallèle, on voit ces édifices envahis de végétaux grimpants, encombrés de palissades, de planches, d’outils abandonnés, les voûtes écroulées, les arcs à ciel ouvert. A part les deux moines passant avec leur bourdon devant l’église gothique de Le monde parallèle, et une foule armée de piques sur le pont de Toulouse (Le pont incendié), les ruines sont désertes. Le Moyen-Age a remplacé l’Antiquité dans le vocabulaire des formes, puis les formes gothiques ont été remplacées par les édifices du XIXe et du XXe siècle : pile de viaduc en pierre de taille, pont de chemin de fer en ruine, château d’eau en briques, dépôt de chemin de fer, maison d’éclusier, passerelle métallique, demeures néo-gothiques, cabanes d’ostréiculteur, mais la méditation continue sur les marques du temps, la dégradation des œuvres humaines, la chute des civilisations, et tout objet abandonné dans le bric-à- brac obscur entre deux contreforts, sous une voûte d’escalier, devient une vanité, un memento mori  de notre temps.

 

Il y avait cependant une vie dans ces monuments et ces paysages déserts, on en a des traces : les voiles qui sont suspendus devant les monuments médiévaux de Toulouse (Découverte du temps qui s’achève, Ciel ouvert , Dérive immobile), indices de chantier, les objets abandonnés, planches, roues, pieux, cercles de tonneaux, fenêtres, ferrailles, escalier, échelles, grilles, bâches, garde-fou, fagots de piquets, reliques du travail humain dont les empilements sont l’indice d’une retraite inexpliquée. Dans la campagne, les troncs même des saules portent les marques des tailles d’antan. Mais la vie vient du vent : les herbes sont couchées par son souffle, les canisses sont à terre, les cyprès n’ont plus de branches ni d’aiguilles, ce sont  des flammes qui s’élèvent en ondulant.

Le mouvement vient aussi des lignes du dessin, des obliques qui traversent l’image et contredisent la frontalité des vues monumentales. Il vient enfin du cadrage qui coupe les objets (Galerie, Le pilier, Le dépôt) et oblige à poursuivre les lignes hors champ.

 

Anticipation de la ruine, mélancolie, silence de l’homme, mais aussi  survie de ses traces dans les choses, acuité sans pareille du regard sur les matières, netteté de la lumière et des effets qu’elle produit, tels sont les traits du monde que Gérard Jan a conçu, puis  quitté pour explorer d’autres voies.

 

Michel Wiedemann

Talence le 28 mars 2012.

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Published by Aristarque - dans Histoire de l'art
1 octobre 2011 6 01 /10 /octobre /2011 11:44

ARTICLES ET OUVRAGES PUBLIES

par Dominique LERCH

Agrégé d'Histoire, Docteur ès Lettres, Inspecteur d'Académie (h)

10, Allée Nicéphore Niepce - 94300 Vincennes - lerch.dominique@laposte.net

 

 

 

            Quelle est l'ossature d'une recherche ? Dans mon cas, au départ, c'est l'imagerie, l'illustration. Le domaine est circonscrit, s'inscrit dans l'histoire économique et sociale, l'histoire des mentalités, l'histoire culturelle, l'histoire religieuse, l'histoire de l'art. Autant de chapelles qui ne se fréquentent pas toujours, partant qui ne se fécondent pas. Or dans ma recherche, le lien est clair, tel fabricant d'images a bien deux cents ouvriers, fait faillite, diffuse Raphaël...

            Puis ce sont les hasards des mutations, avec chaque fois, lorsqu'il n'est plus possible de conduire des projets que le successeur piétinera allègrement, une recherche liée à des archives : l'épuration en milieu enseignant en Moselle (les archives étaient dans un garage), les éditions Saint Paul et leur calendrier (j'étais à Bar-le-Duc), la révolte des vignerons et le champagne dans l'Aube (magnifique occasion d'interroger des mémoires, parfois disparues depuis, je pense à Montand, réintroducteur de l'Arbonne), l'assurance professionnelle des enseignants (le président était conseiller pédagogique dans le Doubs), l'école de Plein Air (le Centre National de Formation des Enseignants destiné à favoriser la prise en charge des enfants handicapés est logé dans l'emblématique école de plein air de Suresnes construite par le ministre de la Santé et de l'Urbanisme du Front Populaire), ou le rapport entre enseignement et handicap. Bien évidemment, des articles dispersés, des thèmes différents ; à une recherche initiale située à un carrefour de disciplines, s'ajoutent des thèmes DIFFERENTS, ce qui contribue à brouiller une image au moment de l'hyperspécialisation. D'où cette tentative de bibliographie raisonnée, de mots clés.

            Au pont de départ d'une recherche, donc l'imagerie. Le dépôt légal, le colportage, l'éventail des images, véritable industrie culturelle, la réception de celle-ci, autant de thèmes abordés. Mais cette imagerie est aussi scolaire, civique, scande la naissance et la confirmation en milieu protestant ou, dévote, déverse un flot d'Anvers ou d'Augsbourg. Proche de la thématique « populaire », l'almanach, le roman policier, sont des domaines abordés, ayant une assise alsacienne quant aux archives ou collections utilisées. C'est pourquoi le classement mêle trois rubriques.

            L'histoire rurale voit converger plusieurs approches : le vigneron aubois, le paysan haut-rhinois, le catholicisme rural, l'antisémitisme, un projet d'enseignement supérieur dans un cadre paysan. Il y a là un léger déplacement du champ avec l'intrusion du champagne ou de l'enseignement supérieur, un déplacement géographique (Aube, Drôme) et des périodes (XIXe s., première moitié du XXe s., Vichy). Et tel article est à regarder sous l'angle de l'histoire de l'enseignement, du catholicisme et de l'histoire rurale.

            Les déplacements professionnels élargissent alors et le champ observé, la France, et les thèmes abordés, ici l'encadrement, la carte scolaire, l'école de Plein Air, elle dans un contexte européen.

            Un poste de direction au niveau national, avec une ouverture au milieu européen, amène une interrogation sur le lien entre enseignement et handicap dans une perspective historique et souvent comparatiste (Allemagne).

            Des archives associatives, au niveau national et dans les départements, permettent d'écrire une histoire liée à l'amicalisme, au solidarisme et à l'assurance des enseignants dans un cadre mutualiste.

            Avec les recherches en cours sur l'histoire des Groupes Légaut, la rubrique Histoire religieuse sera abondée, les travaux, de fait, portent également sur l'histoire de l'enseignement, le modernisme...

 

 

I - Histoire des mentalités, histoire culturelle, histoire religieuse

 

            1/ L'imagerie (Wissembourg, imagerie, images de dévotion, colportage, guerre et - )

 

a - imagerie, lithographie

 

N° 111              « Wissembourg, cité imagière, entre le chemin de fer et le colportage », Colloque international de Trente,             2006, in Commercio delle stampe e diffusione delle immagini nei secoli XVIII e XIX, Via della Terra,                                Roverato, 2008, pp. 135-147.

N° 96                « Les trois voies lithographiques à Cuba », Le Vieux Papier, 2006.

N° 88                « Imagerie populaire et violence antisémite en Alsace au XIXe siècle », Colloque international, 2002, Revue des Sciences Sociales, Strasbourg, Hommage à Freddy Raphaël,  2003,  pp. 172-184.

N° 85                « En quoi l'imagerie populaire a-t-elle été une industrie culturelle ? Quelques propositions ». Histoire des               industries culturelles, Association pour le développement de l'histoire économique, 2002, pp. 321-339,                              C/R dans Bild, Druck, Papier, 2003, pp. 171-176.

N° 74                  « Peut-on encore fonder une imagerie sous le Second Empire ? La tentative de Charles Helbig de Sélestat de 1864 à 1869 », Annuaire de la Société des Amis de la Bibliothèque de Sélestat, 1996, pp. 7-26.

N° 73                  « Une famille de lithographes et ses implantations : la famille Oberthür à Strasbourg, Bischwiller et Rennes, vers 1818, vers 1893 », Le Vieux Papier, 1996, fasc. 341, pp. 289-304.

N° 68                  « L'Académie de Sedan et la polémique religieuse : calvinistes et catholiques », Piété baroque en Luxembourg, Bastogne, Musée en Piconrue, 1995, pp. 55-59.

N° 65                « La  représentation  de la guerre  par  l'imagerie populaire (1854-1945),  Ethnologie française,  XXIV, 1994, 2, pp. 263-275.

N° 64                  « Imagerie et guerre (1870-1945) : mise en scène, reconnaissance, souvenir, idéologie », Cahiers de l'Association Nationale du souvenir de la bataille de Verdun, 1994, pp. 162-173.

N° 60                  Imagerie populaire en Alsace et dans l'Est de la France, Presses Universitaires de Nancy, 1992, 327 p.

N° 54                  « En hommage à André Desfeuilles. La vente d'estampes ou d'imagerie en milieu urbain. L'exemple alsacien du XIXe siècle », Le Vieux Papier, 1991, pp. 448-455.

N° 52                  « Rembrandt, Rubens, Petits Soldats : vente d'estampes ou d'imagerie en milieu urbain ; l'exemple strasbourgeois XVII-XIXe s. », Annuaire de la Société des Amis du Vieux Strasbourg, 1991, pp. 111-118.

N° 51                  « Bilderbogen und Gesellschaft. Das Geschlecht der Brossmann, Lithographen in Weissemburg. E. und Sultz unterm Wald. Eine Ergänzung zum Werk Adolf Spamers », Zeitschrift für die Geschichte des Oberrheins, 1991, pp. 355-375.

N° 50                  « Les Brossmann, imagiers et lithographes de l'Outre-Forêt », L'Outre-Forêt, N° 75, 1991, pp. 35-54.

N° 49                  « French Popular Imagery », Print Quarterly, 1991, pp. 196-198.

N° 48                  « Diffusion en Belgique des lithographies et imageries de la France de l'Est. Quelques réflexions », Imagiers de Paradis, Images de piété populaire du XVe au XXe siècle, Bastogne, Musée en Piconrue, 1990, pp. 89-101.

N° 47                  « Almanachs, bibliothèque bleue, imagerie : une famille d'éditeurs de la France de l'Est, les frères Deckherr de Montbéliard », Société d'émulation de Montbéliard, Bulletin et Mémoires, 1990, pp. 193-295.

N° 46                  « Lithographes et libraires de Bouxwiller sous le second Empire », Pays d'Alsace, 1990, numéro spécial Bouxwiller t. II, pp. 81-88.

N° 44                  « Aux origines d'une cité imagière : Jean-Henri Hierthès, imagier (et industriel) à Wissembourg au XVIIIe s. », Revue d'Alsace, 1990-1991, pp. 89-112.

N° 39                  « Imagerie, almanach, bibliothèque bleue : une famille d'éditeurs de la France de l'Est, les frères Deckherr de Montbéliard. Bilan et perspectives », Le Vieux Papier, fasc. 310, octobre 1988, pp. 423-443.

N° 38                  « Imagerie populaire et antisémitisme : le Haut-Rhin en 1848. De la véracité des images pour l'historien », Gazette des Beaux-Arts, Hommage à Jean Adhémar, 1988, pp. 81-88.

N° 37                « Imagerie populaire et piété populaire en Alsace (vers 1600,  vers 1960) », Thèse de doctorat d'Etat,                               sous la direction de Monsieur Maurice Agulhon, Professeur au Collège de France, Paris I, Sorbonne,                                1987, 1169 p.

N° 35                  « L'historien et l'imagerie ; Quelques réflexions suivies d'une relecture (et d'une réécoute !) de l'imagerie amiénoise » Mémoire de la Fédération d'histoire et d'archéologie de l'Aisne, 1987, pp. 167-194.

N° 25                  Imagerie et société. L'imagerie Wentzel de Wissembourg au XIXe siècle, Préface de Jean Adhémar, Strasbourg, 1982, 333 p.

N° 21                  « La fabrique de papiers héliographiques Bertsch de Gundershoffen ». L'Outre-Forêt, N° 37, 1982, pp. 40-46.

N° 15                  « L'écrit et l'image en Outre-Forêt : libraires, imprimeurs et lithographes dans l'Outre-Forêt (1787-1870), L'Outre-Forêt, N° 30, 1980, pp. 31-44.

N° 9                    « Jean-Henri Hierthès, imagier à Wissembourg au XVIIIe siècle », Le Vieux Papier, 267, janvier 1978, pp. 301-303.

N° 6                    « Sur le dépôt à Paris de l'imagerie Wentzel : Nicolas Humbert, rue Saint Jacques », Le Vieux Papier, fasc. 264, avril 1977, pp. 71-74.

N° 3                    « Philippe Rosenfelder libraire et lithographe à Pfaffenhoffen », Pays d'Alsace, N° 95, 1976, pp. 35-42.

N° 1                    « Imagerie profane, imagerie religieuse sous le Second Empire dans le Bas-Rhin : l'imagerie Wentzel de Wissembourg », Archives de l'Eglise d'Alsace, 1975, pp. 323-343.

 

b - imagerie protestante (lettres de baptême, souvenirs de confirmation)

 

N° 77                  « L'éditeur Wentzel salue la naissance et le baptême », L'Outre-Forêt, N° 100, 1997, pp. 71-78.

N° 72                  « Evolution et fin d'une pratique religieuse datée : les lettres de baptême en milieu protestant de langue allemande (Strasbourg, Mulhouse, Berne) 1750-1850 », Colloque Pont-à-Mousson, 1996, dir. Louis Châtellier, Studies on Voltaire, Oxford 2000, N° 2, pp. 123-135.

N° 71                  « Dire la mort, dire la vie : lettres de baptême mulhousiennes XVII-XIXe siècles », Annuaire historique de Mulhouse, 1996, pp. 75-114.

N° 66                « La lettre de baptême en Alsace et dans le Bernerland », Revue d'Alsace, 1994, pp. 153-167.

N° 61                  « Les lettres de baptême, source pour une histoire des mentalités dans l'espace protestant de langue germanique : Quelques réflexions », Pays d'Alsace, 1993, pp. 3-14.

N° 59                  « Les lettres de baptême. Source pour une histoire des mentalités. L'exemple alsacien », Ethnologie française, XXII, 1992, pp. 158-171.

N° 33                  « La collection de Göttelbriefe du Musée et des Archives de Wissembourg », L'Outre-Forêt, 1986, pp. 14-20.

N° 13                  « Culture populaire, culture savante : un notaire et les lettres de baptême (Göttelbriefe) à Strasbourg au XVIIIe siècle », Revue d'Alsace, 1979, pp. 117-136.

N° 11                  « Contribution à l'histoire des mentalités (XVIIIe - XXe siècles) : « Les Göttelbriefe du Musée de Niederbronn » », Bulletin de la Société niederbronnoise d'histoire et d'archéologie, N° 13, t. III, 1978, pp. 237-272.

N° 10                  « Un aspect de l'activité pastorale : les souvenirs de confirmation aux XIXe et XXe siècles », Bulletin de la Société d'histoire du Protestantisme français, 1978, pp. 67-83.

 

c - images de dévotion

 

N° 118              Une grande entreprise familiale d'images sulpiciennes : les Dopter (1831-1879-1896), Comité de Travaux               Historiques et Scientifiques, 2009.

N° 102                          Le sentiment religieux,  objet d'étude scientifique ?  Après l'histoire littéraire,  pour une histoire des objets   religieux et son inscription dans l'histoire cultu(r)elle (introduction à l'ouvrage co-traduit de Mme W. Hahn,             Le chemin de croix portatif, Paris, Editions du Cerf, septembre 2007. 

N° 97                « Coup d'œil sur l'imagerie de dévotion en Australie », Le Vieux Papier, 2006.

N° 84                « Images et dévotion à Colmar  au XVIIIe siècle. Les dominicaines d'Unterlinden au miroir du monde                                 catholique », Revue d'Alsace, N° 127, 2001, pp. 239-282.

N° 58                  « L'image dans l'imagerie pieuse en Alsace (1848-1914). Souvenirs d'ordination et souvenirs mortuaires », Usage de l'image au XIXe siècle, Musée d'Orsay, Paris, 1992, pp. 39-49.

N° 57                  « Die Göttelbriefe im Elsass, Quelle der Mentalitätsgeschichte im deutschtsprachig-protestantischen Raum », Jahrbuch für Volkskunde, 1992, pp. 161-176.

N° 45                  « Le canivet dans l'imagerie de dévotion », Dévotes dentelles, Landévennec, 1990, pp. 11-29.

N° 41                  « Dans vos prières, souvenez-vous de... » Un recueil commercial de souvenirs mortuaires à Nancy (vers 1945), Annales de l'Est, 1989, pp. 83-100.

N° 34                  « Les images religieuses, faisons le point », Le Vieux Papier, avril 1986, pp. 68-79.

 

d - images civiles ou scolaires

 

N° 113              « L'imagerie scolaire en Belgique », Entre vêpres et maraude. L'enfance en Ardenne de 1850 à 1950,                               Bastogne, Musée en Piconrue, 2008, pp. 205-212.

N° 86                « L'écolier et l'imagerie (vers 1850 - vers 1960), La Licorne, N° 63, 2003.

N° 24                « L'imagerie utilitaire : les attestations de travail des compagnons en Suisse (XVIIIe - XIXe siècles) », Le               Vieux Papier, 1982, pp. 31.

 

 

                        e - divers

 

N° 99                « Connaître (un peu) l'éducation spécialisée en Allemagne et son évolution vers l'école inclusive grâce à                Sieglind  Ellger-Rüttgardt ». Scolarisation des élèves en situation  de handicap ou de difficulté. Les                                  partenariats de recherche et de formation de l'INS-HEA, Suresnes, 2007, pp. 29-32.

N° 32                  « La carte postale, son histoire, sa fonction sociale », Gazette des Beaux-Arts, 1986, pp. 131-132.

N° 30                  « La pédagogie par l'image, quelques compléments aux articles de  Jean Adhémar  sur l'enseignement par l'image », Gazette des Beaux-Arts, novembre 1984.

N° 17                  « Un cas de dépendance culturelle : l'imagerie au Québec », Le Vieux Papier, 277, juillet 1980, pp. 69-79.

 

            2/ Illustrateurs

 

N° 101              « Les couvertures de roman policier », Le Vieux Papier, 2006.

N° 82                  « Illustrateur, élaborateur d'almanach, Henri Ganier-Tanconville et Le Grand Messager Boiteux de Strasbourg, de 1898 à 1936 », Le Vieux Papier, 2000, pp. 93-112.

 

            3/ Almanach, littérature de dévotion

 

N° 78                  « Un revenu garanti ? Une oeuvre de propagande contre révolutionnaire ? » L'édition du Grand Messager boiteux par Louis-François Le Roux (1771-1854) à Strasbourg, L'almanach des vieux ardennais. Traditions et saints de l'hiver, Bastogne, Musée en Piconrue, 1999, pp. 126-139.

N° 55                  « Le calendrier Saint Paul édité à Bar-le-Duc. Première approche de la petite littérature de dévotion », Bulletin des Sociétés d'histoire et d'archéologie de la Meuse, 1991, pp. 107-128.

N° 28                  « Les almanachs en Suisse », Mentalités, N° 2, 1984, pp. 7-9.

N° 22                  « Pour une histoire des mentalités au Québec : l'apport de l'almanach », Pluriel 29, 1982, pp. 35-41.

 

 

II - Histoire rurale (et judaïsme)

 

N° 120              « Projets d'un enseignement supérieur dans un cadre paysan : Marcel Légaut, professeur d'Université                              devient berger dans la Drôme (1940 - 1945). L'enracinement d'un spirituel », Etudes drômoises, 2009 (à               paraître).

N° 88                « Imagerie populaire et violence antisémite en Alsace au XIXe siècle », Colloque international, 2002, Revue des Sciences Sociales, Strasbourg, Hommage à Freddy Raphaël,  2003, pp. 172-184.

N° 81                  « L'école au village aujourd'hui. Carte scolaire et monde rural », Histoire et sociétés rurales, N° 13, 2000, pp. 119-142.

N° 79                  « De la révolte des vignerons de 1911 à la deuxième route du Champagne : 80 années d'évolution de la viticulture et des vignerons aubois », Colloque de Reims, 1997, Vins, vignobles et terroirs de l'Antiquité à nos jours, Nancy, 1999, 49 p.

N° 75                  « Entre l'habitude, le fait divers, le trait de mentalité, la régulation et le délit : le constat de gendarmerie ou de police en Alsace au XIXe siècle (1815-1870) », Mélanges Rapp, Revue d'Alsace, 1996, pp. 293-311.

N° 69                  « Entre l'habitude, le fait divers, le trait de mentalité, la régulation et le délit : le constat de gendarme ou de police en Alsace au XIXe siècle (1815-1870) et la formation au constat (1920) », L'infrajudiciaire de l'Antiquité au XXe siècle, colloque C.E.H. Dijon 1995, Dijon 1996, pp. 313-325.

N° 38                  « Imagerie populaire et antisémitisme : le Haut-Rhin en 1848. De la véracité des images pour l'historien », Gazette des Beaux-Arts, Hommage à Jean Adhémar, 1988, pp. 81-88.

N° 36                  « Du colportage à l'errance. Réflexions sur le colportage en Alsace au XIXe », Revue d'Alsace, N° 113, 1987, pp. 163-189.

N° 29                  « Aspects du catholicisme rural (1940-1960) : La vie religieuse à Lochwiller (Bas-Rhin) d'après les « Annonces paroissiales » », Archives de l'Eglise d'Alsace, 1984, pp. 353-366. « Das religiöse Leben in Lochwiller Bas-Rhin wie man es aus den kirchlichen Verkündigungen heranlesen kann », Almanach Sainte Odile, 1984, pp. 86-91.

N° 27                  « Le paysan haut-rhinois au XIXe siècle : contribution à une histoire des mentalités en Alsace », Histoire de l'Alsace rurale, Strasbourg, 1983, pp. 305-345.

N° 14                  « Mourir de la rage à Buhl au XIXe siècle : un témoignage médical inédit », Annuaire de la Société d'histoire des régions de Thann-Guebwiller, 1979-1980, pp. 105-111.

N° 8                    « Les deux grands incendies de Belmont (1810 - 1852) », Saisons d'Alsace, Le Val de Bruche, 1977, pp. 59 - 63.

N° 5                    « Le colportage juif en Alsace au XIXe siècle », Revue des Sciences sociales de la France de l'Est, 1977, pp. 102-113.

 

 

III - Historiographie régionale

 

N° 105              « L'histoire d'Alsace : y a-t-il eu un chef d'orchestre historiographique en Alsace après 1945 ? », Revue                            d'Alsace, 2007, pp. 385-412.

N° 83                « Idéologie et histoire locale. L'administration nazie et les sociétés d'histoire durant la Seconde Guerre mondiale en Alsace », Revue d'Alsace, 2000.

N° 56                  « Identité et histoire. Une nécessaire redécouverte », Histoire et historiens, Saisons d'Alsace, 1991, pp. 259-272.

N° 53                  « La Fédération des Sociétés d'histoire d'Alsace de 1940 à 1944 » in RAPHAEL (Freddy), Mémoire plurielle de l'Alsace, Strasbourg, 1991, pp. 400-407.

N° 4                    « Un dépôt surveillé au séminaire de Viviers pour les Alsaciens pendant la Première Guerre mondiale », Revue du Vivarais, 1977, pp. 90-94.

 

 

IV - Histoire de l'enseignement

 

N° 120              « Projets d'un enseignement supérieur dans un cadre paysan : Marcel Légaut, professeur d'Université                              devient berger dans la Drôme (1940 - 1945). L'enracinement d'un spirituel », Etudes drômoises, 2009 (à               paraître).

 

            1/ Encadrement : Inspecteur d'académie

 

N° 119              « L'inspecteur d'académie en résidence départementale : un des éléments du cadre de l'Instruction                                  Publique, puis de l'Education Nationale », Journées d'études aux Archives nationales, 2008, 2009,

                        pp. 99-113.

 

N° 110              « Une fonction d'autorité évolutive dans l'E.N. : l'Inspecteur d'Académie en résidence départementale ».                Pour une histoire de l'encadrement dans l'Education Nationale : les I.A. », L'Inspecteur d'Académie,                                2008, Paris, CNDP, Paris, pp. 47-66.

N° 43                  « Guillaume Jost, Inspecteur de l'enseignement primaire dans l'Outre-Forêt (1857-1870), L'Outre-Forêt, N° 71, 1990, pp. 47-49.

 

            2/ Manuels

 

N° 80                « L'illustration des manuels d'instruction civique de la 3ème République. Premières approches »,                          Colloque de Strasbourg, décembre 1997, De  la  Bible à l'image, Pastorale  et  iconographie, Presses                              Universitaires de Strasbourg, 2000, pp. 157-205.

 

            3/ Carte scolaire

 

N° 104                          « La carte scolaire premier degré dans une ville nouvelle, l'exemple de Saint-Quentin-en-Yvelines »,                                    Habiter les villes nouvelles, Le Manuscrit, 2007, pp. 161-190.

N° 81                  « L'école au village aujourd'hui. Carte scolaire et monde rural », Histoire et sociétés rurales, N° 13, 2000, pp. 119-142.

 

            4/ Ecole de Plein Air

 

N° 106              « Pierre Guérin : entre Suresnes et Sainte-Savine, la résilience ». Pierre Guérin sur les pas de Freinet,                             Paris, Ibis Press, 2008, pp. 91-96.

N° 90                « Mais que sont les  Ecoles de Plein Air devenues ? L'évolution de ces écoles en France après la                                    Deuxième Guerre mondiale ». L'Ecole de Plein Air, Editions Recherches, Paris, 2003, pp. 391- 399.

N° 89                « L'école de plein air de Mulhouse - Pfastatt et son évolution (1906 - 2001), Revue d'Alsace, 2003,

                        pp.195-225.

 

            5/ Imagerie scolaire

 

N° 98                Pédagogie : l'illustration pour l'élève, un nouveau marché au XIXe siècle : « manuels, tableaux muraux »,               Dictionnaire mondial des images, Paris, Nouveau Monde, 2006, pp. 788-791.

N° 86                « L'écolier et l'imagerie (vers 1850 - vers 1960). La Licorne, N° 63, 2003.

N° 30                  « La pédagogie par l'image, quelques compléments aux articles de Jean Adhémar sur l'enseignement par l'image », Gazette des Beaux-Arts, novembre 1984.

 

 

V - Histoire du handicap, handicap et enseignement

 

N° 117              « Vocations d'enseignantes dans les centres nationaux de formation spécialisée de Beaumont et de

                        Suresnes », Hommage à Françoise Mayeur », Reims, CRDP, 2009.

N° 115              « Séparer, intégrer, inclure : enfants handicapés à l'école, Ethnologie française, 2009.

N° 114              « Si proches, si lointains, les enfants handicapés au Luxembourg à travers une enquête », ibid, pp. 345-                           350.

N° 108              « Du préventorium à la Maison d'Enfants : exemple de Climbach, 1896-2008 », L'Outre-Forêt, 2008.

N° 109              « L'Autonomie de Solidarité Laïque, l'enfant malade ou en situation de handicap », Actes du colloque,

                        Responsabilité professionnelle et scolarisation de tous les élèves, FAS-USU, INS HEA, Paris, Monde de

                        l'Education, 2008, pp. 152-158.

N° 107             « Entre l'héritage du Reichsland et la France : l'enseignement spécialisé en Alsace de 1918 à 1945 »                               (Mélanges Boehler), Presses Universitaires de Strasbourg, 2007, pp. 333-350.

N° 104              « Le handicap et l'école en France,  un siècle de formation des maîtres : quelques réflexions ». Les défis             de la profession d'enseignant dans une société en mutation, Université Saint Joseph, Beyrouth, 2007,

                        pp. 147-164.

N° 103                          « Accueillir l'enfant et l'adolescent handicapé ou malade, une longue histoire à l'Autonome de Solidarité                         Laïque », Colloque Ecole pour tous et responsabilité professionnelle, Paris, 2007.

N° 100              « Inspecteur de l'AIS, toute une histoire », Inspecter, de l'AIS à l'ASH, Suresnes, 2006, pp. 12-18. 

N° 99                « Connaître (un peu) l'éducation spécialisée en Allemagne et son évolution vers l'école inclusive grâce à                Sieglind  Ellger-Rüttgardt ». Scolarisation des élèves en situation  de handicap ou de difficulté. Les                                  partenariats de recherche et de formation de l'INS-HEA, Suresnes, 2007, pp. 29-32.

N° 95                « L'école de plein  air de Suresnes et le Centre national de formation : cinquante ans de vie commune », Archiscopie, hors série mai 2006, pp. 19-21.

N° 94                « Aux origines de l'enseignement  pour  élèves  présentant  un handicap : les classes auxiliaires en

                        Alsace (Bas-Rhin) de 1897 à 1918 », Handicap, Juin 2005, N° 105-106, pp. 7 - 19.

N° 93                « 1954 - 2004 : 50 ans de formations spécialisées en France, Premier bilan », NRAIS n° 28, 2004, pp. 5-13.

N° 92                « Chercher dans le domaine de l'enfance présentant un handicap en Allemagne : l'apport de Sieglind

                        Ellger - Ruttgardt », Nouvelle Revue de l'Adaptation et de l'intégration scolaire, 2004, N° 25, pp. 195-201.

N° 91                « Mise en œuvre en Segpa des pratiques pédagogiques et éducatives des classes - relais  : pertinence                et enjeux » Nouvelle Revue  de l'Adaptation et de l'intégration  scolaire, 2003, N° 23, pp. 169-179.

 

 

VI - Histoire de l'assurance mutuelle

 

N° 116              Une assurance professionnelle des enseignants : l'Union Solidariste Universitaire, Paris Sudel, 2009,

                        276 p.

N° 87                L'enseignant et les risques de son métier. Un siècle d'histoire associative : l'Autonome de Solidarité                                 (1903 - 2003), Sudel, Paris, 2003, 288 p.

 

 

VII - Histoire religieuse (voir imagerie protestante, histoire rurale et judaïsme)

 

N° 121              Le silence de l'abbé Gaudefroy, un des piliers du groupe Légaut premier (1878 - 1971), Le Montalet,                                 Mirmande, 2009 (en cours de rédaction).

N° 120              « Projets d'un enseignement supérieur dans un cadre paysan : Marcel Légaut, professeur d'Université                              devient berger dans la Drôme (1940 - 1945). L'enracinement d'un spirituel », Etudes drômoises, 2009 (à               paraître).

N° 63                  « Anticléricalisme en Alsace au XIXe siècle », Compte rendu de Catholiques, protestants, juifs en Alsace, Colmar, 1992, Revue d'Alsace, 1994, pp. 382-387.

N° 29                  « Aspects du catholicisme rural (1940-1960) : La vie religieuse à Lochwiller (Bas-Rhin) d'après les « Annonces paroissiales » », Archives de l'Eglise d'Alsace, 1984, pp. 353-366. « Das religiöse Leben in Lochwiller Bas-Rhin wie man es aus den kirchlichen Verkündigungen heranlesen kann », Almanach Sainte Odile, 1984, pp. 86-91.

 

 

VIII - Divers

 

            1/ Prostitution

 

N° 76                  « La prostitution en Alsace au XIXe siècle : première approche », De la prostitution en Alsace, Editions du Verger, décembre 1997, pp. 81-108.

 

            2/ Maçonnerie

 

N° 31                  « Industriel, franc-maçon et jacobin à Wissembourg : Jean Balthazar Hierthès » (1748-1810), L'Outre-Forêt, 1985, pp. 41-43.

N° 20                  « La Franc-maçonnerie à Wissembourg (1787-1820), L'Outre-Forêt, N° 35, 1981, pp. 34-44.

 

            3/ Médecine

 

N° 16                  « Poète et médecin à Lauterbourg, Hermann Picard (1860-1939), L'Outre-Forêt N° 32, 1980, pp. 57-67.

N° 14                  « Mourir de la rage à Buhl au XIXe siècle : un témoignage médical inédit », Annuaire de la Société d'histoire des régions de Thann-Guebwiller, 1979-1980, pp. 105-111.

 

            4/ Gendarmerie

 

N° 76                  « La prostitution en Alsace au XIXe siècle : première approche », De la prostitution en Alsace, Editions du Verger, décembre 1997, pp. 81-108.

N° 70                  « A Bouxwiller, entre le fait divers et la tragédie. Pour une histoire du quotidien, à travers les constats de gendarmerie », Pays d'Alsace, N° 173, IV, 1995, pp. 29-31.

N° 67                  « Ah ! Le bon vieux temps dans l'Outre-Forêt », L'Outre-Forêt, N° 88, 1994, pp. 5-9.

 

            5/ Guerre de 1870

 

N° 7                    « La déportation d'un communeux originaire de l'Outre-Forêt : Guillaume Holtz » Almanach Sainte Odile, 1977, pp. 83-86.

N° 2                    « Bischwiller et la guerre de 1870 », L'Outre-Forêt, N° 9, 1975, pp. 29-31.

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Published by Aristarque - dans Bio-bibliographies de chercheurs
25 avril 2011 1 25 /04 /avril /2011 11:05

Bibliographie de Bernhard METZ

Strasbourgeois

 

 

A propos du "Libellus de diversis ordinibus", dans : Revue d'hist. ecclésiastique, 68.1973, 814-22

La pauvreté dans le "Liber de diversis ordinibus", dans : Michel Mollat, dir., Etudes sur l'histoire de la pauvreté (Moyen Age - 16e s.) (Publications de la Sorbonne, série "Etudes", 8), 1974, I, 247-54

Zur Geschichte der Ottrotter Schlösser, dans : Burgen & Schlösser 16.1975, 85-87 [périmé, voir 1995]

Sur l'histoire de Birkenfels, dans : Bull. de l'Assoc. pour la sauvegarde de l'architecture médiévale 3, 1976, 4-9 [dépassé, voir 1995]

Un château mal connu : Hagelschloss (Waldsberg), ibid., 16-20 [périmé, voir 2000]

Notes sur l'histoire du château de Salm, dans : Bull. de l'Assoc. pour la sauvegarde de l'architecture médiévale 4, 1976, 27-34 [dépassé, voir 2007]

En collaboration avec Jean Charles & Dominique Wenger : Remarques sur les ruines de Salm, ibid., 35-47

Le château de Schwarzenberg, ibid., 48-62 [dépassé, voir 1983]

A propos de pierres à bosses, ibid., 11-18

Notes sur l'histoire d'Urbeis et de Fouchy, dans : Annuaire de la soc. d'hist. du Val de Villé 2.1977, 127-142, & 3.1978, 113-142 (+ f. volante d'additions & corrections à la 1ère partie)

Dix châteaux des environs de Soultzbach = Bull. de l'Assoc. pour la sauvegarde de l'architecture médiévale 5.1978, 90 p.

En collaboration avec Guy Bronner & Bernadette Schnitzler : Un château double au 13e siècle : le Landsberg à la lumière des travaux récents, dans : Cahiers alsaciens d'archéologie, d'art et d'histoire 24.1981, 71-94

A propos de l'expression "Krummes Elsass", dans : Pays d'Alsace n° 124, 1983/3, 25-26

L'état de nos connaissances sur l'architecture des châteaux-forts alsaciens, dans : Arts et artisans alsaciens : architecture et sculpture médiévales (= Saisons d'Alsace, année 27, n° 80/81), 1983, 9-26

Le château de Schwarzenberg, architecture et histoire, ibid., 27-60

Daubenschlagfels, Warthenberg, Herrenstein, Wadenberg, dans : Etudes médiévales (supplément à : Pays d'Alsace) 1.1983, 75-90

Le clocher fortifié d'Allenwiller, ibid. 93-108

Elsass, dans : Dahlmann-Waitz, Quellenkunde der deutschen Geschichte, 10e éd., Lieferung 43, Abt. 109, 1983, n° 998-1507

Notes sur l'histoire de Schoeneck, in : Maurice Frey, dir., Le château de Schoeneck. Archéologie, architecture, archéographie. Chantiers 1981 à 1984, [1984], 36-39 [dépassé, voir 2007]

En collaboration avec Jean-Laurent Vonau : Les régestes des sires d'Ettendorf [I, jusqu'en 1350], dans : L'Outre-Forêt n° 48, 1984/4, 39-61

Les châteaux de Mittelhausen dans les sources écrites, dans : Etudes médiévales (supplément à : Pays d'Alsace) 2.1984, 83-115

Le château de Ringelstein, étude historique, ibid. 3.1985, 41-66

Une motte castrale à Weyersheim ?, ibid. 3.1985, 153-157 [le "?" est superflu]

Notes complémentaires à : Fritz Eyer, Le château de Hunebourg, ibid. 3.1985, 122-123 [dépassé, voir 1997]

A propos du château de Marlenheim, dans : Kocherschbari n° 11, 1985, 9

En collaboration avec Joëlle Burnouf : Sic et non. Archéologie de la maison forte alsacienne : points de vue contradictoires à partir de l'exemple de Mittelhausen, dans : M. Bur, dir., La maison forte au Moyen Age, 1986, 153-162

Les origines de Butenheim et les Habsburg, dans : Joëlle Burnouf, dir., Butenheim, une motte castrale en Alsace. Bilan de quatre campagnes de fouilles archéol. (Annuaire de la société d'histoire sundgauvienne, n° spécial), 1986, 13-21

Une émancipation manquée : les sires de Butenheim, ibid. 23-46

En collaboration avec Thomas Biller : Interdisziplinäre Zusammenarbeit von Historiker und Architekt zur Erforschung der mittelalterlichen Adelsburg, dargestellt an elsässischen Beispielen, dans : Alemannisches Jahrbuch 1984/86 [paru en 1988], 147-181

Les mottes castrales en Alsace, quelques compléments [à J. Burnouf, Les mottes castrales en Alsace, dans : Revue d'Alsace 111.1985 & 112.1986], dans : Revue d'Alsace 113.1987, 57-79

Le château et la ville de La Petite-Pierre/Lützelstein dans les sources écrites médiévales, dans: Etudes médiévales (supplément à : Pays d'Alsace) 4.1987, 5-36 & 86-87

Note sur l'histoire de Klein-Geroldseck, ibid. 121-125

Récupération de pierres du Daubenschlagfels au début du 16e siècle, dans ibid. 173-174

Contributions à : Archéologie médiévale en Alsace, nouvelles recherches (= Bull. de la soc. industrielle de Mulhouse, n° 806, 1987/3) : introduction et conclusion du chapitre "les châteaux" (41, 65-67); en collaboration avec Jean-Jacques Schwien : conclusion générale (171-177)

Inventaire analytique des archives de la famille de Müllenheim [déposées aux Archives municipales de Strasbourg], 1988, 235 p., index

En collaboration avec Thomas Biller : Ortenberg bei Schlettstadt - die Burg des Rudolf von Habsburg, dans : Burgen & Schlösser 29.1988, 1-21

Index de : Martin Alioth, Gruppen an der Macht. Zünfte und Patriziat in Strassburg im 14. & 15. Jh., 1988

[Cimetières fortifiés en] Alsace, dans : Michel Fixot & Elisabeth Zadora-Rio, dir., L'église, le terroir (Monographies du centre de recherches archéol., 1), 1989, 21-50

En collaboration avec Thomas Biller : Mörsberg/Morimont, die "älteste" und jüngste Burg im Elsaß - le "plus ancien" et le plus récent château d'Alsace, dans : Cahiers alsaciens d'archéologie, d'art et d'histoire 32.1989 (Mélanges Robert Will), 257-284

En collaboration avec Alex Kraemer : Das Lehensregister der Herren von Ettendorf, dans : L'Outre-Forêt n° 67, 1989/3, 38-57 [la rédaction, sans mon accord, a modifié le titre en : Die Lehensmannschaften der Herren v. E.]

Les châteaux d'Oberschaeffolsheim, dans : La gazette d'Oberschaeffolsheim, 3, déc. 1989, 12-13

Lauterbourg jusqu'au milieu du 13e siècle. Remarques critiques, dans : L'Outre-Forêt n° 70, 1990/2, 7-14

La première mention de Schirmeck en 1315, dans : L'Essor n° 149, 60.1990, 5

Schockenbühl, une motte castrale à Obernai ou Bernhardswiller, dans : Annuaire de la soc. d'hist. de Barr, Dambach-la-Ville, Obernai 24.1990, 131-137

Birkenfels : fouilles de l'ASAM 1974-80, in : 30 ans de fouilles archéologiques au pied du Mont Sainte-Odile (catal. d'expo., Barr, 1990, non paginé (2 p.)

Les enceintes urbaines, dans : [B. Schnitzler, dir.], Vivre au Moyen Age, 30 ans d'archéologie médiévale en Alsace, Catal. d'exposition, 1990, 33-36 (+ trad. all.)

En collaboration avec Thomas Biller : Anfänge der Adelsburg im Elsaß in ottonischer, salischer und frühstaufischer Zeit, dans : H.W. Böhme, dir., Burgen der Salierzeit, 1991, II, 245-284

En collaboration avec Thomas Biller : Die Spesburg bei Andlau, dans : Burgen & Schlösser 32.1991, 2-13

A Breitenbach au 13e siècle : les plus anciennes scieries d'Alsace ?, dans : Annuaire de la soc. d'hist. du Val de Villé, 16.1991, 166-68

Historique, dans : B. Haegel & alii, Le château-fort de Wangenbourg [guide de visite], 1991, 3-6

Alsatia Munita. Répertoire critique des sites fortifiés de l'ancienne Alsace du 10e s. à la Guerre de Trente Ans, paru (du canton d'Altkirch à celui de Lauterbourg) par livraisons dans : Informations. Bull. d'information de la soc. pour la conservation des monuments hist. d'Alsace, n° 1-34 (1991-2005); actuellement en panne, sera continué quand j'aurai plus de temps

Le château de Kochersberg, esquisse historique, dans : Kocherschbari 26, hiver 1992, 24-29

Aspects de l'histoire de Balbronn au Moyen Age, dans Etudes médiévales 5.1992, 53-70.

Mise en forme de : Groupe d'archéologie médiévale d'Alsace, Sur quelques éléments du confort dans les châteaux-forts alsaciens, dans : J.M. Poisson, dir., Le château médiéval, forteresse habitée (Documents d'archéologie française, 32), 1992, 139-152 (+ rectificatifs & additions envoyés aux ayants-droit).

Collaboration à : J.P. Legendre & J. Maire, La tuilerie du Kronthal à Marlenheim (18e-19e s.), étude archéologique du bâti, dans : Cahiers alsaciens d'archéologie, d'art et d'histoire 25.1992, 185-196

Collaboration à : Philippe Lorentz & Marie-Dominique Waton : Pierres tombales des 14e & 15e siècles trouvées en fouille à l'église Saint-Thomas de Strasbourg, ibid., 113-118

En Alsace : bourgs castraux ou villes castrales ?, dans : M. Bur, dir., Les peuplements castraux dans les pays de l'Entre-Deux, 1993, 223-242

Collaboration à : Marie-Dominique Waton, Dalle funéraire de Claus Burkhard Dütschmann (14 avril 1417), dans : Cahiers alsaciens d'archéologie, d'art et d'histoire 37.1994, 138-139

La construction du château de Benfeld à la fin du 14e siècle, dans : Annuaire de la soc. d'hist. des 4 Cantons 18.1994, 57-60

Le clocher de Goxwiller et Saint-Ulrich de Barr en 1615, avec un coup d'oeil sur leur histoire antérieure, dans : Annuaire de la soc. d'hist. de Barr, Dambach-la-Ville, Obernai 28.1994, 113-120

[Palais en Alsace], dans : Annie Renoux, dir., Palais médiévaux (France-Belgique), 25 ans d'archéologie (Public. de l'Université du Maine), 1994, 13-14

Collaboration à : Friedrich Battenberg, Lichtenberger Urkunden (Repertorien des Hessischen Staatsarchivs Darmstadt, 2), 5 vol. 1994-95

Collaboration à Thomas Biller, Die Burgen des Elsaß, Architektur und Geschichte [4 vol. prévus; déjà parus : t. III, Der frühe gotische Burgenbau im Elsaß (1250-1300), 1995, & t. II, Der spätromanische Burgenbau im Elsaß (1200-1250)], 2007

L'église Saint-Symphorien de Niederandolsheim, dans : Annuaire de la soc. d'hist. de la Hardt & du Ried, 8.1995, 35-42

Les règlements du village de Weiler, dans : L'Outre-Forêt n° 90, 1995/3, 17-25

Ingersheim fortifié, dans : Ingersheim, 2000 ans d'histoire, 1996, 140-148

Les nobles d'Ingersheim au Moyen Age, ibid. 148-150

L'apparition de l'écuyer en Alsace au 13e siècle. De la ministérialité à la petite noblesse, dans: Revue d'Alsace 122.1996, 83-92

En collaboration avec Thomas Biller, Elisabeth Castellani & Monique Fuchs : Le Haut-Koenigsbourg (Connaissance des arts, hors série n° 88), 1996

Les familles et le château de Hüneburg au Moyen Age, dans : Hunebourg, un rocher chargé d'histoire (Public. de la soc. savante d'Alsace, Recherches & documents, 59), 1997, 9-62

Hagenau als staufische Stadtgründung, dans : E. Reinhard & P. Rückert, dir., Staufische Stadtgründungen am Oberrhein (Oberrheinische Studien, 15), 1998, 213-234

Villé au Moyen Age : lieu central, lieu fortifié, dans : Annuaire de la soc. d'hist. du Val de Villé, 23.1998, 197-225

Châteaux du canton de Bischwiller, dans : Annuaire de la soc. d'hist. & d'archéol. du Ried-Nord, 1999, 209-245

Stations de l'histoire du château de Waldsberg ou Hagelschloss, dans : Châteaux-forts d'Alsace, 4.2000, 63-82

Glanes sur les poêles et les poêliers dans les sources écrites alsaciennes, dans : A. Richard & J.J. Schwien, dir., Archéologie du poêle en céramique du haut Moyen Age à l'époque moderne (Revue archéol. de l'Est, Suppléments, 15), 2000, 175-192

Jungholtz au Moyen Age, dans : Les amis du Vieux Soultz, Bulletin 77.2000, 63-77

En collaboration avec Elisabeth Clementz : "Ir were ir hand als schwartz als ein kole". Wie eine Oberelsässerin am Antoniusfeuer erkrankte und 1457 in Basel starb, und wie um ihr Erbe gestritten wurde, dans : Antoniter-Forum 8.2000, 7-20

Collaboration à : Odile Kammerer, Bernard Reitel, Marie-Claire Vitoux, Les villes et leur histoire [en fait leur historiographie en Alsace], dans : Revue d'Alsace 126.2000, 203-212

Collaboration à : Chr. Heider, Chartrier de Niedernai, I, Inventaire des chartes, 2000

En collaboration avec Thomas Biller : Der Burgenbau der Staufer im Elsaß, dans : V. Herzner & J. Krüger, dir., Burg und Kirche zur Stauferzeit (Akten der 1. Landauer Staufertagung), 2001, 76-110

En collaboration avec Monique Fuchs : Le château du Haut-Koenigsbourg, 2001, 64 p. (existe en versions allemande & anglaise)

Collaboration à : Jean-Yves Mariotte, Les sources de l'histoire de Strasbourg, I, Des origines à la Révolution, 2001

Essai sur la hiérarchie des villes médiévales d'Alsace (1100-1350), dans : Revue d'Alsace 128.2002, 47-100 [1ère partie : A-L], 134.2008, 129-67 [2e partie : M-R]

Traduction et présentation de : Walter Gerd Rödel, La commanderie Saint-Jean de Soultz en 1495 & 1541 [extrait de sa thèse, Das Großpriorat Deutschland des Johanniter-Ordens im Übergang vom Mittelalter zur Reformation, 1966], dans : Les amis du Vieux Soultz, Bulletin 78.2001, 15-24

En collaboration avec Thomas Biller, René Kill & Charles Schlosser : Le château de Fleckenstein (Burgen, Schlösser und Wehrbauten im Mitteleuropa, 11), 2003, 64 p. (+ version allemande)

Eguisheim fortifié, dans : Au pied des trois châteaux. Annuaire de la soc. d'histoire d'Eguisheim & env. 3.2004, 14-26

Hochfelden, lieu central et bourg fortifié, dans : Pays d'Alsace 208, 2004/3, 65-78 = Mélanges Henri Heitz (Pays d'Alsace n° 207a), 2004, 65-78

Jardins de châteaux-forts, dans : Parchemins & jardins. Les jardins strasbourgeois du Moyen Age à nos jours (catal. d'expo.), 2004, 34-36

Thanvillé, Saint-Pierre-Bois et Hohwarth au Moyen Age, dans : Annuaire de la soc. d'hist. du Val de Villé 29.2004, 19-41

Le plus ancien château hanté d'Alsace : Illzach 1614, dans : Châteaux-forts d'Alsace 7.2005, 91-94

Frankenburg du 12e au 17e siècle : données historiques, dans : Annuaire de la soc. d'hist. du Val de Villé 30.2005, 43-64

Les ruines de Frankenburg, étude monumentale, dans : Annuaire de la soc. d'hist. du Val de Villé 31.2006, 17-68

Les habitats disparus en Alsace, dans : DRAC Alsace, SRA, Bilan scientifique, Hors série 2/2, 2006, 109-113

Quatre châteaux pour le berceau d'un pape, dans : G. Bischoff & B.M. Tock, éd., Léon IX & son temps (ARTEM, 8), 2006, 111-130

Les limites du Neudorf – Une zone inondable – Les couvents, dans : Neudorf, nouveau village, nouvelle ville (catal. d'expo.), 2007, 9-12 & 30-31.

En collaboration avec Elisabeth Clementz : Le crime de l'ermite de Himmolsheim en 1558, dans : Pays d'Alsace n° 221, 2007/4, 21-30

Les châteaux de plaine en Alsace, in Bull. de liaison de la Fédération des soc. d'hist. & d'archéol. d'Alsace n° 106, oct. 2007, 5-19; repris dans : Laetitia Schott-Toullec & B. Metz, Un château de plaine à Steinbrunn-le-Bas, 2009, 4-18

Strasbourg autour de 1400. Rayonnement et limites d'une grande ville, dans : Ph. Lorentz, dir., Strasbourg 1400, un foyer d'art dans l'Europe gothique (catal. d'expo.), 2008, 22-33

Le chanoine Heinrich von Stettenberg, dans : Châteaux-forts d'Alsace 9.2008, 90-91

Trois cimetières fortifiés à Molsheim & environs, dans : Annuaire de la société d'histoire de Molsheim 2008, 75-88

Les enceintes urbaines en Alsace d'après les sources écrites, dans : Y. Henigfeld & A. Masquillier, éd., Archéologie des enceintes urbaines et de leurs abords en Lorraine et en Alsace (12e-15e s.) (Revue archéol. de l'Est, Suppléments, 26), 2008, 39-50 & 513-17

Les corporations à Strasbourg au Moyen Age, dans : Les corporations à Strasbourg. Bourgeois et artisans avant la Révolution (catal. d'expo.), 2009, 8-18

Le château de Steinbrunn-le-Bas d'après les sources écrites, dans : Laetitia Schott-Toullec & B. Metz, Un château de plaine à Steinbrunn-le-Bas. La résidence des Truchsess de Wolhusen (Coll. "Découvrir le Sundgau", éd. par la Soc. d'hist. du Sundgau), 2009, 19-34

Nouvelles recherches sur le château de Freudeneck, I, Historique, dans : Châteaux-forts d'Alsace 10.2009, 3-18

Hypothèses sur l'histoire du Chestion et du Beffroi, ibid., 61-70

Le droit de fortifier en Alsace au Moyen Age, dans : [Elisabeth Clementz, éd.], Autorité, liberté, contrainte en Alsace. Regards sur l'histoire d'Alsace, 11e-21e s., 2010, 48-59

 

Sous presse (août 2010) :

Burgkapellen als Wallfahrtsorte nach elsässischen Beispielen, dans : Kl. Herbers & P. Rückert, éd., Heiligen und ihre Memoria (Jakobus-Studien)

 

Contributions à des dictionnaires

Encyclopédie de l'Alsace, 1982-86 : articles Allenwiller, clocher fortifié; Altach, château disparu; Balbronn, fortifications; Beblenheim, château; Birkenfels, château; Birsbach, village disparu & cimetière fortifié; Blodelsheim, village fortifié; Brunn, chapelle de pèlerinage, ferme seigneuriale et château disparus; Brunstatt, château, cimetière & village fortifiés; Buswiller, cimetière fortifié; Châtenois, cimetière & bourg fortifiés; Cimetières fortifiés; Crastatt, clocher & village fortifiés; Dangolsheim, cimetière et village fortifiés; Dettwiller, cimetière & bourg fortifiés; Dillersmünster, couvent & village disparus, cimetière fortifié; Dompeter, village disparu & cimetière fortifié; Dossenheim/Zinsel, cimetière fortifié; Durlinsdorf, cimetière fortifié; Eglises fortifiées; Eiche (zu der -) ou Eichen (zu den -), château & village disparus; Eschentzwiller, clocher fortifié; Faîte, village disparu; Frankenburg, description; Geispolsheim, châteaux; Gestion ou Chestion, châteaux; Geudertheim, châteaux; Gottesheim, clocher & village fortifiés; Gougenheim, château (cimetière fortifié); Grafenstein, tour ou château disparu; Gueberschwihr, cimetière & village fortifiés; Guémar, cimetière & bourg fortifiés, château; Hartmannswiller, cimetière & village fortifiés; Hattisheim, village disparu; Hattmatt, château disparu & cimetière fortifié; Heiligenberg, cimetière fortifié; Heiligenstein, château disparu; Hilsenheim, château [Erdburg] (?) & cimetière fortifié; Hirsingue, cimetière fortifié; Hochfelden, château; Holtzheim, cimetière fortifié; Hunawihr, cimetière fortifié; Hüttenheim, village double, clocher fortifié & châteaux; Ingersheim, château, églises, cimetière & bourg fortifiés; Jebsheim, château & cimetière fortifié; Katzenberg, château ruiné; Krutenau, château disparu; Lampertheim, cimetière & village fortifiés; Landser, château & ville; Langenfels, château; Lembach, clocher fortifié; Letzenberg; Letzmannburg, château disparu; Leutenheim, Hexenberg; Lupstein, village & cimetière fortifiés; Lutterau, château disparu; Mackenheim, château disparu & cimetière fortifié; Maennolsheim, cimetière fortifié; Marckolsheim, château & ville fortifiée; Marlenheim, cimetière & bourg fortifiés; Mattstall, village double; Meistratzheim, cimetière fortifié; Minversheim, clocher fortifié; Mittelhausen, château, cimetière & village fortifiés; Molsheim, fortifications médiévales (cimetière fortifié, remparts, château); Mommenheim, cimetière, clocher & village fortifiés; Mundolsheim, cimetière & village fortifiés; Muntzenheim, clocher fortifié; Niederhaslach, château (?) & cimetière fortifié; Niedermorschwihr, clocher & cimetière fortifiés; Sources historiques; Tours d'églises rurales; Villages fortifiés.

Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, 1983-2006 : articles Colmar (Jean de -), Eiche, Ellenhard/Elnhart, Ettendorf, Fénétrange/Finstingen, Frankenburg, Gérard d'Alsace, Geroldseck am Wasichen, Geroldseck über Rhein, Girbaden, Greifenstein, Gutenburg (Ulrich von -), Halinger, Hermanfroy, Hohenberg (comtes de ), Hohenburg (Puller von -), Hohenfels, Hohenstein, Hüneburg (comtes, nobles, chevaliers & maréchaux), Husen (Friedrich von -), Ingenheim, Kage(n), Kurnagel, Landbert, Landsberg, Lunéville (comtes), Lützelburg (comtes), Lützelstein/La Petite-Pierre (comtes), Mans, Müllenheim, Nellenburg, Ochsenstein, Ortenberg (nobles et chevaliers) Ramstein, Ripelin, Ritter (Emmerich -), Rosheim, Schnell, Schwarber, Schweighausen, Specklin (Daniel), Twinger, Twinger von Koenigshofen (Jakob), Voeltsche, Wachsmuth, Wangen, Wepfermann, Winstein, Woelfelin, Woerth (landgraves), Zind.

Lexikon des Mittelalters : Walter v. Geroldseck (8, 1997, c. 1993)

Neue Deutsche Biographie : Müllenheim (avec Erich Pelzer & Burkard v. Müllenheim-Rechberg : 18, 1997, 307-308)

Pfälzisches Burgenlexikon, III, 2005 (Klein-Arnsberg, Lauterburg, Lützelhardt, Neu-Winstein), & IV, 2007 (Niederrödern, Schönenburg, St. German, St. Paul, St. Remig, Selz, Sulz I-II, Viertürn, Waldeck, Wasenburg, Wasigenstein).

M. Escher-Apsner & F.G. Hirschmann, Die urbanen Zentren des hohen und späteren Mittelalters. Vergleichende Untersuchungen zu Städten und Städtelandschaften im Westen des Reiches und in Ostfrankreich, II, Ortsartikel, 2005 (villes d'Alsace).

DHIA, fasc. 1 = lettre A, 2010 : articles Albus, Alleu, Ammann, Ammeister au Moyen Age, Amtmann, Angster, Anlassbrief, Armes (droit au port d'-), Armoiries, Avoué ecclésiastique.

 

Archives municipales de Strasbourg, inventaires inédits

Série IV, 2e partie (uniquement IV 69-77, IV 86 & 88)

138Z (anc. 80NA : fonds Wangen-Wurmser)

Répertoire numérique (intersériel, et jusqu'en 1400 aussi par séries) du fonds des chartes municipales

Chartes de la série XI

Chartes de l'échange de 1893 avec Saint-Thomas

Chartes AST : HS, CP, B XIV, B XVIII

Chartes de l'Hôpital antérieures à 1300

117Z 213-220 (chartes du Grand Chapitre)

117Z 140-162 (Grand Chapitre, Litigiosa)

165Z (Collection R. Weiss)

Chartes du cartulaire de Honau-Rhinau, dit Weißbuch von Alt-St. Peter (VIII 188)

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Published by Aristarque - dans Bio-bibliographies de chercheurs
2 janvier 2011 7 02 /01 /janvier /2011 00:00

Michel WIEDEMANN

 

 

Curriculum vitæ

 

— Né le 26 septembre 1947 à Strasbourg .

— Etudes au lycée Fustel de Coulanges à Strasbourg jusqu'en Khâgne, 1955-1968.

— Maîtrise de stylistique du français moderne, dir. Mlle Monique Parent :

" L'expression du temps dans  Anabase de Saint John Perse" soutenue

à l'université de Strasbourg II en octobre 1969.

— Agrégé de lettres classiques en 1970 , 35ème sur 105.

— Stagiaire à l'Ecole Normale Protestante de Garçons de Strasbourg,1970-71.

— Professeur du contingent aux cours par correspondance de l'Ecole militaire de Strasbourg.

— Assistant de grammaire et philologie française à l'université de Bordeaux III de 1972 à 1986.

— Maître de conférence en langue et littérature françaises à dater du 1er octobre 1986 à l' UFR de Lettres de l'université Michel de Montaigne-Bordeaux III, 33607 Pessac Cedex.

 

 

 

Ouvrages de philologie

 

 

 

1. Le thème du sang dans les tragédies de Corneille et de Racine, étude sémantique et stylistique . Thèse de troisième cycle sous la direction de Mlle Monique Parent . 432 p. dactylographiée et reproduite en 20 ex. Soutenue le 12 octobre 1980 à l'université de Strabourg II, devant un jury présidé par M. Vernois , rapporteur Mlle Parent, assesseurs MM. Goichot et Hoffmann, mention très bien .

 

2. "Types Bordelais, Monologues et Chansons" d'Ulysse Despaux, réédition accompagnée d'une introduction, d'une étude linguistique et d'un lexique par Michel Wiedemann . Numéro spécial de Garona , Cahiers du CECAES de l'université de Bordeaux III, N° 8, mars 1992, 94 p. Editions de la Maison des Sciences de l'Homme d'Aquitaine .

Ouvrage couronné par le prix du marquis de Lagrange, décerné en 1992 par l'Académie de Sciences, Belles Lettres et Arts de Bordeaux à un ouvrage concernant la linguistique des provinces méridionales .

 

3. Théories et pratiques de la traduction, XVIIe-XVIIIe siècles, actes de la journée d’études du 22 février 2008, organisée au Musée d’Aquitaine par le Centre de recherches sur l’Europe classique du LAPRIL,  Michel Wiedemann ed. Tübingen, Gunter Narr Verlag, 2009, coll. Biblio 17,  157 p. à paraître.

 

Articles de linguistique et de sémiologie

 

 

1. " Jakobson en photographie ? ou de la transposition du schéma de R. Jakobson en photographie . "

in Les Cahiers de la Photographie, N°2, pp. 64-70 , 2ème trimestre 1981 .

 

2. " La planche-contact et sa préhistoire . "

in Les Cahiers de la Photographie, N° 10, pp.77-82, 2ème trimestre 1982 .

(Elaboration de l'invention et de ses dénominations . )

 

3. " Le vocabulaire de la photographie . "

in Cahiers de Lexicologie , 1983, 2ème livraison, N°43, pp. 85-116 .

(Etude des familles des mots héliographie, daguerréotype, et photographie.)

 

4. " Recherches sur la constitution du vocabulaire de la photographie . "

Communication au colloque du CELEX : Approches méthodologiques du lexique , Paris, E.N.S. Boulevard Jourdan, 25-26 novembre 1983, publiée in  Cahiers de Lexicologie, 1984, 2ème livraison, N°45, pp. 73-80 .

 

5. " L'évolution de la traduction d'après quelques traductions des Bucoliques de Virgile . "

Conférence donnée le 24 janvier 1984 au Centre Interdisciplinaire de Méthodologie de l'université de Bordeaux III, publiée in Truchements, Cahier N°1, 1985, pp. 13-28 .

 

6. " Les problèmes de la traduction du nom propre d'après les traductions françaises des Bucoliques de Virgile . "

Conférence donnée le 6 mars 1984 au Centre Interdisciplinaire de Méthodologie de l'université de Bordeaux III, publiée in Truchements, Cahier N°1, 1985, pp. 46-58 .

 

7. " L'imaginaire de la réforme de l'orthographe française aux XIXème et XXème siècles . "

in Eidôlon, Cahiers du laboratoire pluridisciplinaire de recherches sur l'imagination littéraire, Université de Bordeaux III, N°26, sous-titré Fantasmographie, octobre 1985, pp. 101-150 .

 

 

8. " Le gascon et les régionalismes dans l'œuvre de François Mauriac . "

in Présence de François Mauriac , Actes du colloque organisé à Bordeaux pour le centenaire de François Mauriac (10-12 octobre 1985) Presses Universitaires de Bordeaux , 1986, pp. 99-108 .

 

9. " Enquête sur les régionalismes du Sud-Ouest . "

Communication du 2 décembre 1985 aux journées de travail sur les régionalismes du français, publiée in L'ethnotexte du GRECO 9-C.N.R.S., décembre 1986, N°7, pp. 11-14 .

 

10. " Lexique des régionalismes des œuvres romanesques et théâtrales de François Mauriac . "

in Mélanges  de littérature comparée et de littérature française offerts à Simon Jeune, Bordeaux, Société des Bibliophiles de Guyenne, 1990, pp. 371-384 .

 

11. Contribution à la partie lexicographique de " Paroles de dockers : lexique des manutentions portuaires dans le port de Bordeaux à l'époque contemporaine, réalisé à l'initiative de l'association La Mémoire de Bordeaux, de la Communauté Urbaine et de ses communes au Centre d'Etude des Cultures de l'Aquitaine et de l'Europe du Sud par Serge Joigneau sous la direction scientifique de Michel Wiedemann , Bordeaux , CECAES, 1990, 58 p.

 

12. " Le dictionnaire et les linguistes . "

Conférence donnée au CECAES le 5 décembre 1990, publiée in Garona, Cahier N°7 du CECAES, 1991, pp. 7-22, Bordeaux, Editions de la Maison des Sciences de l'Homme d'Aquitaine .

 

13.  Contributions aux volumes N° 31 et 40 de Matériaux pour l'histoire du vocabulaire français . Datations et Documents lexicographiques, publiés par Bernard Quémada . Paris, C.N.R.S.-I.N.A.L.F., Klincksieck, 1984 et 1992 .

 

14. " Le monogramme : enquête terminologique et sémiologique en paléographie et en numismatique . "

Communication faite le 16 février 1992 au Cercle Bertrand Andrieu de la Société Archéologique de Bordeaux, publiée in Revue Archéologique de Bordeaux, tome LXXXIII, année 1992, pp. 248-257 .

 

15. " Glossaire des catalogues de la maison Vivez, fabricant de soufflets et grossiste en matériel vinicole . Mots retenus pour leur datation nouvelle, leur caractère régional ou leur absence des dictionnaires par Michel Wiedemann, assisté des membres du groupe de français régional de l'URIATLA (Université inter-âges du temps libre d'Aquitaine). "

in Garona, Cahier N° 13 du CECAES , juin 1996, pp. 117-154, ill. Bordeaux, Editions de la Maison des Sciences de l'Homme d'Aquitaine, Centre d'étude des cultures d'Aquitaine et d'Europe du Sud, université Michel de Montaigne - Bordeaux 3 .

 

16. " Le glossaire d'André Berry dans Les Esprits de Garonne . "

in Garona, Cahier N° 14 du CECAES , juin 1997, pp. 85-110 . Bordeaux, Editions de la Maison des Sciences de l'Homme d'Aquitaine, Centre d'étude des cultures d'Aquitaine et d'Europe du Sud, université Michel de Montaigne - Bordeaux 3 .

 

17. " Lexique de procédés photographiques et photomécaniques "

in Pyrénées, voyages photographiques de 1839 à nos jours , sous la direction d'Hélène Saule-Sorbé . Pau, Editions du Pin à crochets, 1998, pp. 306-309 .

 

18. " Le dernier souffletier de Bordeaux, étude technique et terminologique d'un artisanat disparu "

Conférence donnée avec un film vidéo au CECAES, in Garona, Cahier du CECAES N°15, décembre 1999 . Bordeaux, Editions de la Maison des Sciences de l'Homme d'Aquitaine, Centre d'étude des cultures d'Aquitaine et d'Europe du Sud, université Michel de Montaigne-Bordeaux 3, pp. 149-162.

 

19."Des marques et des langues : une mesure de l'expansionnisme linguistique ", communication au colloque international Expansions, expansionnismes dans le monde transatlantique , Bordeaux , 25-27 janvier 2001, organisé par le pôle "Société et histoire des idées dans le monde transatlantique", équipe du CLAN, CEC, CELFA, ERCIF, GERB, TEMIBER, TIDE, à la Maison des Sciences de l'Homme d'Aquitaine, paru dans les actes sous la direction de Christian Lerat et Nicole Ollier, Pessac, Maison des Sciences de l'Homme d'Aquitaine, 2002, p. 403-419 .

 

 

Autres publications scientifiques

 

 

 

Illustration du livre

 

 

1. " Sur quelques livres illustrés de photographies au XIXème siècle ."

in Les Cahiers de la Photographie , N°6, pp. 27-35, 2ème trimestre 1982 .

( Etude des rapports entre le texte et l'image. )

 

2. "Petit complément au catalogue des dessins de Sébastien Bourdon " in Nouvelles de l'Estampe, N° 178, octobre-novembre 2001, p. 61-65 .

 

3. " La gravure dans le  livre. "

in La photographie et le livre. Essai collectif. Analyse de leur rapports  multiformes. Nature de la photographie. Statut du livre sous la direction de Michelle Debat. Trans Photographic Press, Paris, 2003, p. 18-33.

( L'évolution des techniques de gravure employées dans l'illustration du livre et leur survie après la découverte de la photographie. )

 

4. "Un recueil de gravures de poissons d'Adrien Collaert, Piscium vivæ icones",  paru dans "L'Animal au XVIIe siècle" , Actes de la première journée d'études (21 novembre 2001 du Centre de recherches sur le XVIIe siècle européen (1600-1700), Université Michel de Montaigne-Bordeaux III, Charles Mazouer, (éd.) , collection Biblio 17 , N°146, Gunter Narr Verlag, Tübingen, 2003, p.119-157 .

 

5. “Girafes, éléphants, rhinocéros et dromadaires d’après Adrien Collaert dans les broderies du château Favorite à Rastatt (pays de Bade)“ in Nouvelles de l’Estampe, mai-juin 2009 n° 224,

p. 8-21

 


 

 

Recherches  sur l'imaginaire

 

 

6." Le carnaval de Bâle " in Eidolon, Cahiers du LAPRIL (Laboratoire pluridisciplinaire de recherches sur l'imagination littéraire), Université de Bordeaux III, supplément au N°13, octobre 1980, 11 p .

 

7. " Du bon usage des licornes . "

Communication du 12 mars 1998 au colloque "Littérature et médecine " du LAPRIL, in Eidôlon, Cahiers du laboratoire pluridisciplinaire de recherches sur l'imaginaire appliquées à la littérature, L.A.P.R.I.L., N° 50 juillet 1997, (L.A.P.R.I.L.) , Université de Bordeaux III, articles recueillis par Jean-Louis Cabanès . ISSN 02425300; ISBN: 2-903440-50-6, aux pp. 83-95.

 

8. " Les lièvres cornus . Fortune d’une famille d’animaux imaginaires chez  Al Qazwini, Rabelais, Mathurin Régnier, La Fontaine, Flaubert, Gesner, Aldrovandi, Buffon, Adrien Collaert, Jan van Kessel et dans la langue commune", in Garona , Cahier du CECAES n°16, p.167-197.

 

9. " La licorne en héraldique, en onomastique et en numismatique . "

Communication faite le 17 mai 1998 au cercle Bertrand Andrieu de la Société Archéologique de Bordeaux, parue in Revue Archéologique de Bordeaux, tome LXXXIX, année 1998, pp. 292-300.

 

10. "Les animaux emblématiques de l' Iconologie de César Ripa traduite par Jean Baudoin", dans Figures de l'art, revue d'esthétique , Publications de l'Université de Pau , N°8 , 2003-2004, 431 p. , aux pp. 71-99 .

 

11. "La version agenaise de la légende des sept dormants - Sources et résurgences de la légende des sept dormants " in Garona N° 18, 2007 , pp.

 

12. "Saint Christophe passeur de profession ", communication au colloque international "Passeurs, From Shore to Shore , An International Conference on Cultural  Conveyors and Go-Betweens " organisé les 10-11-12 juin 2010 par l'EA 4196 CLIMAS à la Maison des Sciences de l'Homme à Bordeaux, à paraître dans les actes. 

 

Conférences et communications

non imprimées

 

 

1. "L'onomastique des appareils photographiques . "

Conférence donnée le 31 mars 1987 au Centre interdisciplinaire de Méthodologie de l'université de Bordeaux -3 .

 

2. " Niepce, Daguerre et les autres . "

Conférence au Musée des arts Décoratifs de Bordeaux pour le cent -cinquantième anniversaire de la découverte de la photographie en 1989.

 

3. " Les représentations du monde sous forme de globe . "

Communication du 20 octobre 1991 au cercle Bertrand Andrieu de la Société Archéologique de Bordeaux, résumée dans la Revue Archéologique de Bordeaux, tome LXXXII, Année 1991, pp. 232-236 .

 

4. "Le connecteur aussi . "

Exposé à l'ERSSAB (Equipe de recherche en syntaxe et sémantique à Bordeaux ; directeur M. Claude Muller ) le 5 février 1991 .

 

5. Communication le 7 février 1992 au séminaire du LAPRIL sur les Européens à la rencontre des nouveautés / l'imaginaire de la découverte: "De l'ancien au nouveau monde : allégories de l'Amérique .", reprise et développée le 4 janvier 2000 au Cercle d'études et de culture française de Bordeaux.

 

6. Conférence comme invité à l'Institut de Philologie Romane de l'Université Jagellonne de Cracovie en octobre 1993 : Le dictionnaire .

 

7. Conférence comme invité à l'Institut d'histoire de l'art de l'université Jagellonne de Cracovie en octobre 1993 : le monogramme.

 

8. " La commutation en linguistique . "

Exposé à l'ERSSAB (Equipe de recherche en syntaxe et sémantique à Bordeaux ; directeur M. Claude Muller ) en 1994.

 

9. " Le globe symbole du pouvoir "

Communication au colloque international Images européennes du pouvoir  organisé par le LAPRIL le 11, 12, 13 février 1994 à la Maison des Sciences de l'Homme d'Aquitaine .

 

10. " Les dénominations populaires et argotiques de l'argent en français."

Communication faite le 15 juin 1997 au cercle Bertrand Andrieu de la Société Archéologique de Bordeaux .

 

11. " Le mythe de la licorne . "

Conférence faite le 1er décembre 1998 au Centre Interdisciplinaire de Méthodologie de l'université de Bordeaux III .

 

12. "L'invention de la photographie "

Conférence à la Médiathèque de Talence, le mardi 5 octobre 1999.

 

13. " Bestiaire, science et folklore: le lièvre à cornes des origines à nos jours."

Conférence faite le 15 décembre 1999 au CECAES de l'université de Bordeaux III.

 

14. "L'ellipse dans les manuels scolaires 1660-1909. "Communication au séminaire de l'ERSSAB , équipe de recherche en syntaxe et sémantique à Bordeaux, dir. M. Claude Muller, le 12 avril 2000.

 

Autres publications

 

1. "Jean Brieu, restaurateur de maquettes de navires , entretien avec Michel Wiedemann", in Le Festin, Revue des patrimoines, des paysages et de la création en Aquitaine, N° 35-36, automne 2000, p. 191-196.

 

Publications sur la gravure

 

 

1. "La gravure sur bois aujourd'hui "

Catalogue de l'exposition présentée au Musée de Cognac du 21 mars au 16 avril 1990, puis au château Margaut de Talence du 7 au 31 mars 1991. Bordeaux, L'Estampe d'Aquitaine, 8 p. ill.

 

2. "Avis liminaire " à Acrobaties, série d'eaux-fortes de Francis Hungler, in Les Nouvelles de l'Estampe, revue du comité national de la gravure française , N° 114 , décembre 1990, pp. 58-59 .

 

3. "Itinéraire d'un graveur "

in Eric ROBERT-AYMÉ, Gravures. Catalogue de l'exposition du Musée Denon de Chalon sur Saône , septembre-novembre 1992, pp. 7-10 .

 

4. " Graveurs d'aujourd'hui : Gérard Trignac ",

in Les Nouvelles de l'Estampe, revue du Comité National de la Gravure Française, N° 127, mars 1993, pp. 40-43 .

 

5. " Vues sur la mer . Gravures XVIe-XVIIIe siècle. Collections aquitaines."

Exposition au Musée des Beaux-Arts de Rouen, 15 juin-15 septembre 1999. Catalogue par Michel Wiedemann, 16 p., ill.

 

6. " Préface " à Pierre SANCHEZ & Xavier SEYDOUX, Charles HEYMAN 1881-1915, Catalogue raisonné de l'œuvre gravé . Paris, L'Echelle de Jacob, mars 2000.

 

7. "Petit complément au catalogue des dessins de Sébastien Bourdon ", in  Les Nouvelles de l'Estampe, revue du Comité National de la Gravure Française, N°178, octobre-novembre 2001, p. 61-65.

 

8." Léo Drouyn en aquafortiste " et "L'eau-forte " p. 85-92 in Léo Drouyn aquafortiste . A la découverte d'un trésor de plaques en cuivre . Catalogue de l'exposition  aux Archives départementales de la Gironde avec le soutien de la fondation d'entreprises "Léo Drouyn ", Bordeaux, 9 décembre 2003-6 février 2004 . 

 

9. "Les menus plaisirs de l'estampe ou la collection de gravures vers 1700" in "L'Année 1700 " , Actes du colloque de centre de recherches sur le XVIIe siècle européen (1600-1700) , Biblio  17, N°154, Tübingen, Gunter Narr Verlag, 2004 , aux pp. 291-318.

 

10. Catalogue de l'exposition itinérante montrée au prieuré de Saint -Loubès (Gironde) en juillet 2007 et au moulin de Piis à Bassanne (Gironde) en septembre 2007: Mémoire et imaginaire,  Léo Drouyn, Paulette Expert, Paul Leuquet, Gérard Trignac.

 

11. "Tombeau pour Marc Dautry 1930-2008 ", in Revue Française d'Histoire du Livre , Nouvelle Série, N° 130 , 2009, pp. 247-272.

 

 

 

 

Organisation d'expositions

 

 

1. " Photographes suédois de l'agence SAFTRA et du groupe TIO ."

Exposition à la salle de loisir de la bibliothèque Universitaire de sciences de Bordeaux avec le concours du Centre culturel suédois, des Rencontres Internationales de la Photographie d'Arles, du Dia club spatial de Saint Médard en Jalles, du 22 février au 22 mars 1978 .

 

2. " Photographes roumains ."

Exposition à la Bibliothèque Universitaire de Lettres de Bordeaux .

 

3. " Graveurs argentins : Magdalena Aguilar, Osvaldo Jalil, Sandra Laporta, Anteo Scordamaglia, Carlos Vighi ."

Exposition à la Bibliothèque Universitaire de Lettres de Bordeaux en avril et mai 1989 .

 

4. "La gravure sur bois aujourd'hui : Jean-Marcel Bertrand, Roger Cochard,  Pierre Gangloff, Erwin Heyn, Valentina La Rocca, Jean Lodge ."

Exposition au château Margaut de Talence, du 7 au 31 mars 1991, avec le concours de l'Office culturel et éducatif de Talence et de la délégation régionale des AGF à Bordeaux .

 

5.  " Gravures ."

Exposition dans la salle d'Artothem, association des étudiants d'histoire de l'art, en collaboration avec Jean Bernard Ratto .

 

6. " Les formes de la photographie."

Exposition de photographies à la Bibliothèque Universitaire de Lettres de Bordeaux, du 21 mars au 17 avril 1996, avec un catalogue dactylographié , 48 p.

 

7. " Portraits d'hommes illustres. "

Exposition de gravures à la Bibliothèque Universitaire de Lettres de Bordeaux, du 12 mai au 2 juin 1997, avec un catalogue dactylographié de 25 p.

 

8. " Vues sur la mer ."

Exposition de 31 gravures du XVe au XXe siècle à l'Office socio-culturel de Pessac, février 1997 .

 

9. " Vues sur la mer . Gravures XVIe-XVIIIe siècle. Collections aquitaines."

Exposition de 49 gravures au Musée des Beaux-Arts de Rouen, 15 juin-15 septembre 1999. Commissaire Marie Pessiot, conservateur en chef du Patrimoine, catalogue par Michel Wiedemann , 16 p., ill.

 

10. "La gravure et le livre illustré",  exposition du 8 janvier au 8 février 2001 à la Bibliothèque Municipale de Pau , avec le concours de Mme Christiane Abbadie-Clerc, et de l'Estampe d'Aquitaine.

 

11. "L'animal illustré , XVIe-XXe siècles " exposition à la Bibliothèque intercommunale de Pau-Pyrénées, avec le concours de Mme Christiane Abbadie-Clerc et des collectionneurs de l'Estampe d'Aquitaine. Catalogue dactylographié par M.Wiedemann, 145 pages.

 

12. "L'animal illustré , XVIe-XXe siècles, exposition à la Médiathèque de Camponac à Pessac du 13 au 31 janvier 2004. Catalogue dactylographié par M. Wiedemann, 150 pages, livret pédagogique 16 p.

 

13. Création du blog www.estampeaquitaine.canalblog.com en août 2007 avec des images de S. Della Bella, D. V. Denon, R. Cami, M. Lalanne, P. Expert, M. Desportes, Dul, G. Ball, J. Lodge, F. Hungler, E. Heyn, M. Dautry, J.  M. Charpentier.

 

14. La gravure sur bois XVe-XXe siècle, exposition à la Bibliothèque de Bordeaux, février 2009.

 

15. Exposition sur la collection Le livre de demain, des éditions Arthème Fayard mars 2010 à la Bibliothèque municipale de Bordeaux. 

 

16. Exposition de gravures sur Henri IV à l'occasion du colloque du 8 octobre 2010 à la Bibliothèque de Bordeaux. 

 

17.Exposition Gérard Bancal à l'université Michel de Montaigne-Bordeaux 3 du 19 octobre au 10 novembre 2010 avec le concours du Service culturel .

 

18. Exposition à la mémoire de Daniel Beugniot, dit Dul, professeur de gravure à l'université Michel de Montaigne-Bordeaux 3 du 30 novembre au 14 décembre 2010.

 

19. Exposition sur le thème de l'arbre à l'occasion de l'assemblée générale de l'EDA à la Bibliothèque de Bordeaux en mars -avril 2011.   

 

 

 

 

 

 

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Published by Aristarque - dans Bio-bibliographies de chercheurs
10 juillet 2010 6 10 /07 /juillet /2010 15:04

Jacques de Varazze ou de Voragine,(† 1298) Légende dorée 

Traduction de l’abbé Roze, 1902.

Les numéros ne sont pas de l'abbé Roze, ils segmentent le récit en unités narratologiques.

 

 

0. Christophe, avant son baptême, se nommait Réprouvé, mais dans la suite il fut appelé Christophe, comme si on disait : qui porte le Christ, parce qu'il porta le Christ en quatre manières : sur ses épaules, pour le faire passer; dans son corps, par la macération ; dans son coeur, par la dévotion et sur les lèvres, par la confession ou prédication.

 

1.Christophe  était Chananéen; il avait une taille gigantesque, un aspect terrible, et douze coudées de haut. 2.D'après ce qu'on lit en ses actes, un jour qu'il se trouvait auprès d'un roi des Chananéens, il lui vint à l’esprit de. chercher quel était le plus grand prince du monde, et de demeurer près de lui. 3.Il se présenta chez un roi très puissant qui avait partout la réputation de n'avoir point d'égal en grandeur. Ce roi en le voyant l’accueillit avec bonté et le fit rester à sa cour. 4.Or, un jour, un jongleur chantait en présence du roi une chanson où revenait souvent le nom du diable ; le roi, qui était chrétien, chaque fois qu'il entendait prononcer le nom de quelque diable, faisait de suite le signe de croix sur sa figure. 5. Christophe, qui remarqua cela, était fort étonné de cette action, et de ce que signifiait un pareil acte. Il interrogea le roi à ce sujet 6. et celui-ci ne voulant pas le lui découvrir, 7. Christophe ajouta : « Si vous ne me le dites, je ne resterai pas plus longtemps avec vous. » 8. C'est pourquoi le roi fut contraint de lui dire : « Je me munis de ce signe, quelque diable que j'entende nommer, dans la crainte qu'il ne prenne pouvoir sur moi et ne me nuise. »9.Christophe lui répondit : « Si vous craignez que le diable ne vous nuise, il est évidemment plus grand et plus puissant que vous ; la preuve en est que vous en avez une terrible frayeur. Je suis donc bien déçu dans mon attente; je pensais avoir trouvé le plus grand et le plus puissant seigneur du monde; mais maintenant je vous fais mes adieux, car je veux chercher le diable lui-même, afin de le prendre pour mon maître et devenir son serviteur.» 10. Il quitta ce roi et se mit en devoir de chercher le diable. Or, comme il marchait au milieu d'un désert, il vit une grande multitude de soldats, dont l’un, à l’aspect féroce et terrible, vint vers lui 11. et lui demanda où il allait. Christophe lui répondit: «Je vais chercher le seigneur diable, afin de le prendre pour maître et seigneur. » Celui-ci lui dit: « Je suis celui que tu cherches. » Christophe tout réjoui s'engagea pour être son serviteur à toujours et le prit pour son seigneur. 12.Or, comme ils marchaient ensemble, ils rencontrèrent une croix élevée sur un chemin public. Aussitôt que le diable eut aperçu cette croix, il fut effrayé, prit la fuite et, quittant le chemin, il conduisit Christophe à travers un terrain à l’écart et raboteux, ensuite il le ramena sur la route. 13. Christophe, émerveillé de voir cela, lui demanda pourquoi il avait manifesté tant de crainte, lorsqu'il quitta la voie ordinaire, pour faire un détour, et le ramener ensuite dans le chemin. 14.Le diable ne voulant absolument pas lui en donner le motif, 15. Christophe dit : «Si vous ne me l’indiquez, je vous quitte à l’instant. » 16. Le diable fut forcé de lui dire : « Un homme qui s'appelle Christ fut attaché à la croix ; dès que je vois l’image de sa croix, j'entre dans une grande peur, et  m’enfuis effrayé. » 17. Christophe lui dit : « Donc ce Christ est plus grand et plus puissant que toi, puisque tu as une si grande frayeur en voyant l’image de sa croix? J'ai donc travaillé en vain, et n'ai pas encore trouvé le plus grand prince du monde. Adieu maintenant, je veux te quitter et chercher ce Christ. »

18. Il chercha longtemps quelqu'un qui lui donnât des renseignements sur le Christ ; enfin il rencontra un ermite qui lui prêcha J.-C. et qui l’instruisit soigneusement de la foi. 19. L'ermite dit à Christophe : « Ce roi que tu désires servir réclame cette soumission : c'est qu'il te faudra jeûner souvent.» 20. Christophe lui répondit : « Qu'il me demande autre chose, parce qu'il  m’est absolument impossible de faire cela.» 21 « Il te faudra encore, reprend l’ermite, lui adresser des prières. » 22.« Je ne sais ce que c'est, répondit Christophe, et je ne puis me soumettre à cette exigence.» 23. L'ermite lui dit: « Connais-tu tel fleuve où bien des passants sont en péril de perdre la vie? » « Oui », dit Christophe. L'ermite reprit: « Comme tu as une haute stature et que tu es fort robuste, si tu restais auprès de ce fleuve, et si tu passais tous ceux qui surviennent, tu ferais quelque chose de très agréable au roi J.-C. que tu désires servir, et j'espère qu'il se manifesterait à toi en ce lieu. » 24. Christophe lui dit : « Oui, je puis bien remplir cet office, et je promets que je  m’en acquitterai pour lui.» 25.  Il alla donc au fleuve dont il était question, et s'y construisit un petit logement. Il portait à la main au lieu de bâton une perche avec laquelle il se maintenait dans l’eau ; et il passait sans relâche tous les voyageurs. 26.Bien des jours s'étaient écoulés, quand, une fois qu'il se reposait dans sa petite maison, il entendit la voix d'un petit enfant qui l’appelait en disant : «Christophe, viens dehors et passe-moi. » 27. Christophe se leva de suite, mais ne trouva personne. 28. Rentré chez soi, il entendit la même voix qui l’appelait. 29.Il courut dehors de nouveau et ne trouva personne. 30. Une troisième fois il fut appelé comme auparavant, (31) sortit et trouva sur la rive du fleuve un enfant qui le pria instamment de le passer. 32. Christophe leva donc l’enfant sur ses épaules, prit son bâton et entra dans le fleuve pour le traverser. 33.Et voici que l’eau du fleuve se gonflait peu à peu, l’enfant lui pesait comme une masse de plomb ; il avançait, et l’eau gonflait toujours, l’enfant écrasait de plus en plus les épaules de Christophe d'un poids intolérable, de sorte que celui-ci se trouvait dans de grandes angoisses et craignait de périr. 34. Il échappa à grand peine. Quand il eut franchi la rivière, il déposa l’enfant sur la rive et lui dit : Enfant, tu  m’as exposé à un grand danger, et tu  m’as tant pesé que si j'avais eu le monde entier sur moi, je ne sais si j'aurais eu plus lourd à porter. » 35.L'enfant lui répondit : « Ne t'en étonne pas, Christophe, tu n'as pas eu seulement tout le monde sur toi, mais tu as porté sur les épaules celui qui a créé le monde : car je suis le Christ ton roi, auquel tu as en cela rendu service; 36. et pour te prouver que je dis la vérité, quand tu seras repassé, enfonce ton bâton en terre vis-à-vis ta petite maison, et le matin tu verras qu'il a fleuri et porté des fruits, » A l’instant il disparut. 37. En arrivant, Christophe ficha donc son bâton en terre, et quand il se leva le matin, il trouva que sa perche avait poussé des feuilles, et des dattes comme un palmier.38 Il vint ensuite à Samos, ville de Lycie, où il ne comprit pas la langue que parlaient les habitants, 39 et il pria le Seigneur de lui en donner l’intelligence. 40.Tandis qu'il restait en prières, les juges le prirent pour un insensé, et le laissèrent. 41 Christophe, ayant obtenu ce qu'il demandait, 42 se couvrit le visage, vint à l’endroit où combattaient les chrétiens, et il les affermissait au milieu de leurs tourments. 43. Alors un des juges le frappa. au visage, 44 et Christophe se découvrant la figure : 45 « Si je n'étais chrétien, dit-il, je me vengerais aussitôt de cette injure. » 46. Puis il ficha son bâton, en terre en priant le Seigneur de le faire reverdir pour convertir le peuple. 47. Or, comme cela se fit à l’instant, huit mille hommes devinrent croyants. 48. Le roi envoya alors deux cents soldats avec ordre d'amener Christophe par devant lui; 49. mais l’ayant trouvé en oraison ils craignirent de lui signifier cet ordre; 50.le roi envoya encore un pareil nombre d'hommes, qui, eux aussi, se mirent à prier avec Christophe. 51 Il se leva et leur dit : « Qui cherchez-vous? » 52 Quand ils eurent vu son visage; ils dirent : « Le roi nous a envoyés pour te garrotter et t'amener à lui.» 53. Christophe leur dit : « Si je voulais, vous ne pourriez me conduire ni garrotté, ni libre. » 54. Ils lui dirent : « Alors si tu ne veux pas, va librement partout où bon te semblera, et nous dirons au roi que nous ne t'avons pas trouvé. » 55 « Non, il n'en sera pas ainsi, dit-il; j'irai avec vous.» 56. Alors il les convertit à la foi, 57 se fit lier par eux les mains derrière le dos, et conduire au roi en cet état. 58 A sa vue, le roi fut effrayé et tomba à l’instant de son siège. 59. Relevé ensuite par ses serviteurs, il lui demanda son nom et sa patrie. 60 Christophe lui répondit : « Avant mon baptême, je  m’appelais Réprouvé, mais aujourd'hui je me nomme Christophe. » 61. Le roi lui dit : « Tu t'es donné un sot nom, en prenant celui du Christ crucifié, qui ne s'est fait aucun bien, et qui ne pourra t'en faire. Maintenant donc, méchant Chananéen, pourquoi ne sacrifies-tu pas à nos dieux? » 62 Christophe lui dit : « C'est à bon droit que tu t'appelles Dagnus  , parce que tu es la mort du monde, l’associé du diable; et tes dieux sont l’ouvrage de la main des hommes. 63.Le roi lui dit : « Tu as été élevé au milieu des bêtes féroces ; tu ne peux donc proférer que paroles sauvages et choses inconnues des hommes. Or, maintenant, si tu veux sacrifier, tu obtiendras de moi de grands honneurs, sinon, tu périras dans les supplices. » 64. Et comme le saint ne voulut pas sacrifier, Dagnus le fit mettre en prison; 65. quant aux soldats qui avaient été envoyés à Christophe, il les fit décapiter pour le nom de J.-C. 66. Ensuite il fit renfermer avec Christophe dans la prison deux filles très belles, dont l’une s'appelait Nicée et l’autre Aquilinie, leur promettant de grandes récompenses, si elles induisaient Christophe à pécher avec elles. 67.A cette vue, Christophe se mit tout de suite en prière. 68 Mais comme ces filles le tourmentaient par leurs caresses et leurs embrassements, 69 il se leva et leur dit : « Que prétendez-vous et pour quel motif avez-vous été introduites ici? ». 70. Alors elles furent effrayées de l’éclat de son visage et dirent : «Ayez pitié de nous, saint homme, afin que nous puissions croire au Dieu que vous prêchez. » 71.Le roi, informé de cela, se fit amener ces femmes et leur dit : « Vous avez donc aussi été séduites. Je jure par les dieux que si vous ne sacrifiez, vous périrez de malemort. » 72. Elles répondirent : « Si tu veux que nous sacrifiions, commande qu'on nettoie les places et que tout le monde s'assemble au temple. » 73. Quand cela fut fait, et qu'elles furent entrées dans le temple, elles dénouèrent leurs ceintures, les mirent au cou des idoles qu'elles firent tomber et qu'elles brisèrent; 74 puis elles dirent aux assistants : « Allez appeler des médecins pour guérir vos dieux.. » 75. Alors par l’ordre du roi, Aquilinie est pendue; puis on attacha à ses pieds une pierre énorme qui disloqua tous ses membres. 76.Quand elle eut rendu son âme au Seigneur, Nicée, sa soeur, fut jetée dans le feu ; 77. mais comme elle en sortit saine et sauve, 78.elle fut tout aussitôt après décapitée.79. Après quoi Christophe est amené en présence du roi qui le fait fouetter avec des verges de fer ; 80.un casque de fer rougi au feu est mis sur sa tête ; 81.le roi fait préparer un banc en fer où il ordonne de lier Christophe et sous lequel il fait allumer du feu qu'on alimente avec de la poix. 82.Mais le banc fond comme la cire, et le saint reste sain et sauf. 83.Ensuite le roi le fait lier à un poteau et commande à quatre cents soldats de le percer de flèches : 84. mais toutes les flèches restaient suspendues en l’air, et aucune ne put le toucher. 85.Or, le roi, pensant qu'il avait été tué par les archers, se mit à l’insulter ; 86. tout à coup une flèche se détache de l’air, vient retourner sur le roi qu'elle frappe à l’œil, et qu'elle aveugle. 87.Christophe lui dit : « C'est demain que je dois consommer mon sacrifice; tu feras donc, tyran, de la boue avec mon sang; tu t'en frotteras l’oeil et tu seras guéri. » 88 Par ordre du roi ou le mène au lieu où il devait être décapité; et quand il eut fait sa prière, on lui trancha la tête. 89.Le roi prit un peu de son sang, et le mettant sur son oeil, il dit :  « Au nom de Dieu et de saint Christophe. » Et il fut guéri à l’instant. 90.Alors le roi crut, et porta un édit par lequel quiconque blasphémerait Dieu et saint Christophe serait aussitôt puni par le glaive. — 91. Saint Ambroise parle ainsi de ce martyr dans sa préface :  « Vous avez élevé, Seigneur, saint Christophe, à un tel degré. de vertu, et vous avez donné une telle grâce à sa parole, que par lui vous avez arraché à l'erreur de la gentilité pour les amener à la croyance chrétienne, quarante-huit mille hommes. Nicée et Aquilinie qui depuis longtemps se livraient publiquement à la prostitution, il les porta, à prendre des habitudes de chasteté, et leur enseigna à recevoir la couronne. Bien que lié sur un banc de fer, au milieu d'un bûcher ardent, il ne redouta pas d'être brûlé par ce feu, et pendant une journée entière, il ne put être percé par les flèches de toute une soldatesque. Il y a plus, une de ces flèches crève l’oeil d'un des bourreaux, et le sang du bienheureux martyr mêlé à la terre lui rend la vue et en enlevant l’aveuglement du corps, éclaire son esprit car il obtint sa grâce auprès de vous et il vous a prié avec supplication d'éloigner les maladies et les infirmités . »

 

013. Baldung Grien St Christophe

 

 

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Published by Aristarque - dans Mythologie